Au début du carême chacun liste plus ou moins ses bonnes résolutions. Parmi elles, l'Eglise recommande le jeûne. Autrement dit l'ascèse. Mais n'est-il pas temps d'en finir avec ses pratiques austères d'un autre âge ?
Nous ne sommes plus au 19e ! Les pratiques austères d'un carême triste et douloureux nous semblent d'un autre âge. Pourtant, la perspective d'un carême soft, un peu fade, pas très engagé, réduit à de bonnes intentions ne séduit plus. Ici ou là l'Eglise connaît un regain d'intérêt pour une pratique plus ascétique du carême, plus radicale, qui s'inscrit dans la longue tradition chrétienne du dépouillement et de l'ascèse. Mais ne court-on pas le danger inverse ? Celui de la performance de l'effort accompli. D'une pratique du carême concrète, combative, mais plus très intérieure ? On revient sur les fondamentaux du carême avec Don Martin Bonnassieux, prêtre de la communauté Saint Martin et curé de Notre-Dame en Aubance et le Père Aymeric de Boüard, professeur au séminaire de Nantes et administrateur de la Paroisse Sainte Cécile de Loire et Divatte.
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