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"C’en est fini de Satan" (Mc 3, 22-30)

Un article rédigé par Mgr Emmanuel Gobilliard (50843) - RCF,  - Modifié le 24 janvier 2022
Prière du matin"C’en est fini de Satan" (Mc 3, 22-30)

"C’en est fini de Satan"

Méditation de l'évangile (Mc 3, 22-30) par Mgr Emmanuel Gobilliard

Chant final: "Mon Seigneur et mon Dieu" par la Communauté des Béatitudes

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Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
    les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient :
« Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ;
c’est par le chef des démons
qu’il expulse les démons. »
    Les appelant près de lui,
Jésus leur dit en parabole :
« Comment Satan peut-il expulser Satan ?
    Si un royaume est divisé contre lui-même,
ce royaume ne peut pas tenir.
    Si les gens d’une même maison se divisent entre eux,
ces gens ne pourront pas tenir.
    Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé,
il ne peut pas tenir ;
c’en est fini de lui.
    Mais personne ne peut entrer
dans la maison d’un homme fort et piller ses biens,
s’il ne l’a d’abord ligoté.
Alors seulement il pillera sa maison.
    Amen, je vous le dis :
Tout sera pardonné aux enfants des hommes :
leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés.
    Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint,
il n’aura jamais de pardon.
Il est coupable d’un péché pour toujours. »
    Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit :
« Il est possédé par un esprit impur. »

Source : AELF

Méditation Mgr Emmanuel Gobilliard

Aujourd’hui Jésus nous éclaire sur ce qu’est la véritable pureté. La fin de l’Evangile nous le confirme : Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « il est possédé par un esprit impur ». La véritable impureté, nous dit Jésus, c’est de refuser l’Esprit, c’est le péché contre l’Esprit. Qu’est ce que cela peut bien signifier ? Dans l’histoire de l’Eglise, je ne connais aucun péché qui n’ait été pardonné à celui qui se présentait devant Dieu. Les plus grands saints ont été aussi de grands pécheurs : depuis saint Pierre en passant par saint Paul, saint Augustin, sainte Marie Madeleine. Et même sainte Thérèse de l’Enfant Jésus se considérait comme une grande pécheresse. Nous sommes marqués par le péché originel. Je dirais que nous sommes tous impurs et nous le sommes d’autant plus si nous croyons que nous sommes sans péché, que nous sommes parfaits ou au-dessus du lot, si nous croyons que nous n’avons pas besoin d’être sauvés. Le seul qui soit vraiment pur, c’est Dieu, le seul saint c’est lui qui nous envoie son Esprit pour nous faire participer à sa pureté, à sa sainteté, à sa bonté et à sa joie. Le seul vrai péché c’est donc de croire que nous n’avons pas besoin de lui. Le seul vrai péché c’est de croire que la sainteté vient de nous, que nous pouvons atteindre Dieu à la seule force du poignet. La bonne attitude c’est justement celle de la petite Thérèse qui appelle Jésus en lui avouant combien elle a besoin de lui, combien sans lui elle n’est rien, combien elle veut être petite et pauvre pour que Jésus se penche vers elle, et l’attire jusqu’à lui. Ne pas avoir besoin de Dieu, refuser son Esprit, c’est cela le vrai péché, pour lequel Dieu lui-même ne peut rien faire. Il nous accueille toujours, sauf si nous ne voulons pas aller vers lui. Il ne nous forcera jamais, il respectera notre liberté. Finalement le seul péché pour lequel le pardon n’est pas possible, c’est de ne pas demander pardon. Le Seigneur se donne à nous si nous l’acceptons. Cela signifie, en creux, que, quel que soit notre faute, notre situation, la gravité des actes que nous avons commis, Dieu sera toujours là, toujours disponible, toujours aimant. Son pardon n’a pas de limite. Il est permanent et pour tous. Il suffit de l’accepter. Seigneur donne moi la pauvreté de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, l’humilité de saint Pierre se mettant à genoux, honteux devant le Seigneur, donne-moi ton Esprit pour que je sache accueillir ton pardon. Apprends-moi à avoir besoin de toi.

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