Si le dimanche tend à se banaliser, il reste un jour essentiel pour les chrétiens : c’est le jour où l’on se rassemble pour faire mémoire de la mort et de la résurrection du Christ.
Tous les dimanches, les cloches des églises sonnent pour appeler les croyants à venir célébrer la mort et la résurrection du Christ. Si cette journée est différente des autres jours de la semaine, le dimanche a tendance à se banaliser : le débat sur le dimanche chômé ou l'ouverture des magasins fait régulièrement surface.
Pour les chrétiens, ce jour de la semaine a un sens très particulier. On en parle avec Michèle Clavier, théologienne, auteure de "Une histoire du dimanche" (éd. Bayard).
"Ça fait 20 siècles que les chrétiens se réunissent le dimanche !" L'engagement de Michèle Clavier c'est de "lutter contre l'interruption éventuelle de toute la tradition" et de "ne pas laisser se diluer le dimanche dans l'ordinaire des jours".
Il s'agit déjà de rétablir une vérité : le dimanche, "ce n'est pas la fin" mais le "commencement" de la semaine. L'anglicisme week-end n'est "pas juste" en ce qu'il suggère l'idée que le dimanche clôt la semaine. "Ma motivation première est de lutter contre le week-end !"
La morphologie du mot comme son étymologie disent tout de suite combien ce jour n'est pas comme les autres. Si en effet les six jours ont tous la syllable "di" en fin de mot, c'est qu'ils sont construits en fonction de la lune et des planètes : la lune pour le lundi, la planète mars pour le mardi, etc. Le dimanche, commence par cette même syllabe "di". Le terme vient du matin dies dominicus, qui signifie "jour du seigneur".
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