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Dorothy Day (2/8) Une vie de bohème à New York
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Dorothy Day (2/8) Une vie de bohème à New York

RCF,  -  Modifié le 12 août 2020
Dorothy Day : "Je ne suis pas une sainte" Dorothy Day (2/8) Une vie de bohème à New York
Entre 1917 et 1924, Dorothy Day mène une vie de bohème à New York, où elle fréquente les écrivains de la génération perdue, dont Eugene O'Neill. Une vie emplie d'idéaux révolutionnaires.
éditions Tallandier - D'après la couverture du livre "Dorothy Day - La révolution du cœur" éditions Tallandier - D'après la couverture du livre "Dorothy Day - La révolution du cœur"

LES PODCASTS DE L'ÉTÉ - Dès le 6 juillet, RCF est à l'heure d'été. Tous les dimanches, découvrez DOROTHY DAY, JE NE SUIS PAS UNE SAINTE. Un podcast réalisé par Baudoin de Guillebon, journaliste RCF et co-auteur de "Dorothy Day - La révolution du cœur" (éd. Tallandier, 2018).
> En savoir plus sur les podcasts de l'été

 

À la fin de l'année 1951, dans une maison bruyante et sans dessus dessous d'un quartier populaire de New York, Dorothy Day écrit les derniers mots de son autobiographie. "Nous avons tous connu la longue solitude et nous avons appris que la seule solution est l'amour et que l'amour arrive avec la communauté." 

Citée par le pape François au congrès des États-Unis comme l'un des quatre figures américaines majeures du siècle dernier, prise en filature une grande partie de sa vie par le FBI d'Edgar Hoover, emprisonnée pour ses idées anarchistes, admirée par Hannah Arendt, appelée "ma sœur" par mère Teresa, à la fois inclassable et controversée, Dorothy Day nous invite à entrer dans sa vie.

 

le journalisme

En 1917, après avoir quitté l'université, Dorothy Day se met en quête d'un travail. Elle n'a pas un sou en poche mais à force de persévérance elle trouve un poste dans un journal socialiste, The Call. Le rédacteur en chef n'a pas de quoi la payer : peu importe, elle propose de vivre comme une ouvrière à cinq dollars la semaine. Dorothy Day visite les quartiers ravagés par la révolution industrielle, personne ne parle de cette pauvreté dans les grands journaux. Le journal The Masses lui propose ensuite un poste de rédactrice. Elle écrit parmi les socialistes, les anarchistes. Elle vit à 100 à l'heure.

 

La bohème new-yorkaise

New York est alors le berceau américain de nombreux mouvements anarchistes, syndicalistes, communistes. Et dans ce berceau, un quartier fomente une contre-culture au bord de l'océan, à Greenwich Village. Le soir, Dorothy pousse la porte du ​Golden Swan Cafe. On chante, on danse. Les écrivains de la lost generation, la génération perdue, viennent y consumer leurs 20 ans. John Dos Passos, Eugene O'Neil, Ernest Hemingway... Autant d'auteurs qui fuiront l'Amérique dans les années 20 pour Paris. 

Dorothy Day rêve avec eux d'un grand roman qui attaquerait le mode de vie américain et donnerait à voir l'ennui de la jeunesse. Jeunesse qui rêve fièvreusement à un nouveau monde. Le soir de la révolution bolchevique sera un soir de fête à Greenwich Village.
 

 

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Émission Dorothy Day : "Je ne suis pas une sainte" © RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Dorothy Day : "Je ne suis pas une sainte"

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