Après mille et mille ans, je crois que le Fils n'a pas pris une ride, il est toujours actuel. 'Il a apporté toute nouveauté en s'apportant lui-même', écrivait poétiquement Saint Irénée de Lyon. C'est donc bien nous qui sommes vieux, qui devons simplement retrouver l'esprit d'enfance pour accéder à l'éternelle nouveauté, à l'éternelle jeunesse du Christ. En ces heures obscures, le Christ est vivant et sa croix toujours source de jouvence.
N’aurais-tu pas un second fils, Seigneur ?
La terre attend un nouveau labourage,
L’argile est sourde et l’homme est oublieur ;
Ta vieille voix n’a plus le même orage.
Un jeune fils après mille et mille ans
Pour nous éclore une jeune espérance.
L’homme assoiffé guette un jeune printemps,
Ta vieille croix a perdu sa jouvence.
Ce fils cadet viendrait nous enseigner
Les feux, les vins de nouvelles aurores
Et sur son cri saurait beaucoup saigner
Car l’homme croit ce que le sang colore.
Amour viendrait avec ton second fils,
Comme Jésus, longtemps nous jubiler
Et nous, Seigneur, pour changer le supplice,
Nous saurons bien le pendre ou le brûler.
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