Cette année marque les 800 ans de la mort de Saint Dominique, fondateur de l’ordre des prêcheurs qui porte son nom.
Les dominicains ont une vie communautaire tout en exerçant leur charisme à l’extérieur avec cette idée d’accompagner le monde sous la vérité de l’évangile.
Le frère Pavel Syssoev, prieur du couvent de Marseille revient sur ce jubilé de la famille dominicaine.
Ils sont quatorze frères à vivre au couvent de Marseille, un couvent qui est également le noviciat de la province.
Notre région est marquée par une forte présence dominicaine, à la fois à la Sainte Baume, à l’aumônerie marine de Toulon, à l’école Lacordaire à Marseille, dans les séminaires et les centres de formation…
Des lieux divers dans lesquels les dominicains exercent leur charisme de prédication, au service de l’annonce de l’évangile.
Près de huit siècles après la mort de Saint Dominique, ils perpétuent son message et sa tradition.
Lui qui vivait à l’époque des cathares, une hérésie qui a connu une certaine popularité au XIIIe siècle.
Les cathares étaient animés par un immense désir spirituel mais ne se reconnaissaient pas dans l’institution ecclésiale.
Prêcher par la parole et par l’exemple
Une situation pas tellement éloignée de notre époque, souligne le Frère Pavel, avec un nouveau facteur à prendre en compte, celui d’une indifférence religieuse qui imprègne notre société et rend le message évangélique parfois difficilement audible.
Inspirés par ces paroles de Saint Dominique “prêcher par la parole et par l’exemple”, les dominicains ne se découragent pas et continuent de développer le lien social à l’extérieur et de porter le message du salut donné par le Christ.
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