"Il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts"
Méditation de l'évangile (Jn 20, 1-9) par le père Bruno Millevoye
Chant final: "Criez de joie, Christ est ressuscité !" par la communauté de l'Emmanuel
Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Source : AELF
Nous fêtons Pâques et nous allons pouvoir méditer le sens de cette fête pendant huit jours, une octave.
Chaque jour nous proposera un Évangile qui se rapporte à la résurrection. Chaque récit nous fera entendre mais aussi voir la réalité de ce mystère, la victoire de la vie sur la mort, le péché, le mal. Chaque Évangile sera comme un vitrail qui oriente la lumière sans la saisir.
Je proposerai chaque jour un mot qui caractérise plus particulièrement le mystère que nous célébrons.
Aujourd’hui, premier jour, c’est dans une course que nous sommes entrainées. Elle est précédée d’une marche lente et triste au tombeau, de grand matin. Mais la pierre a été enlevée alors Marie Madeleine court puis Pierre et l’autre disciple. Celui-ci court plus vite et arrive en premier mais c’est Pierre qui entre, aperçoit. Son esprit est arrêté. L’autre disciple entre alors voit aussi. Son esprit se met à courir.
Il croit. Son incompréhension et sa douleur sont dépassés. Il comprend, il fallait. Il nous l’avait dit, il nous l’avait promis. Mais peu importe. Tout est là maintenant. Tout est possible.
C’est dans la foi, maintenant, qu’il faut marcher
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