"Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants"
Méditation de l'évangile (Mc 12, 18-27) par le père François Lestang
Chant final: "Ô toi, l'au-delà de tout" par la communauté de Taizé
En ce temps-là, des sadducéens
– ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection –
vinrent trouver Jésus.
Ils l’interrogeaient :
« Maître, Moïse nous a prescrit :
Si un homme a un frère qui meurt
en laissant une femme, mais aucun enfant,
il doit épouser la veuve
pour susciter une descendance à son frère.
Il y avait sept frères ;
le premier se maria,
et mourut sans laisser de descendance.
Le deuxième épousa la veuve,
et mourut sans laisser de descendance.
Le troisième pareillement.
Et aucun des sept ne laissa de descendance.
Et en dernier, après eux tous, la femme mourut aussi.
À la résurrection, quand ils ressusciteront,
duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse,
puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Jésus leur dit :
« N’êtes-vous pas en train de vous égarer,
en méconnaissant les Écritures et la puissance de Dieu ?
Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts,
on ne prend ni femme ni mari,
mais on est comme les anges dans les cieux.
Et sur le fait que les morts ressuscitent,
n’avez- vous pas lu dans le livre de Moïse,
au récit du buisson ardent,
comment Dieu lui a dit :
Moi, je suis le Dieu d’Abraham,
le Dieu d’Isaac,
le Dieu de Jacob ?
Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants.
Vous vous égarez complètement. »
Source : AELF
Pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants ! Merci mon Dieu de cette bonne nouvelle ce matin. C’est toi qui m’as donné la vie, c’est toi qui me promets que la mort n’aura pas le dernier mot. Tu m’appelles à vivre en ta présence, comme ces anges qui se réjouissent d’être auprès de toi et proclament tes louanges. Dans cette vie-là, dans cette éternité-là, où la mort a disparu, pourquoi s’inquiéter pour des terres, pourquoi chercher à engendrer ceux qui prendront notre relais à notre mort ? Toutes ces préoccupations, devant Dieu, perdent leur force ; il ne reste que l’appel à vivre devant toi, pour louer comme les anges, mais aussi pour intercéder. C’est bien ce qu’avait compris sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la sainte Face, qui promettait qu’elle passerait son ciel à faire du bien sur la terre.
Cette louange et cette intercession, je peux déjà m’y préparer ce matin, dans la foi en ta promesse. Mes yeux peuvent voir la douleur et la souffrance de notre monde, au près comme au loin, mes oreilles peuvent entendre le questionnement lancinant des éprouvés : « où donc est Dieu dans ce que je traverse ? ». Pour eux, et avec eux, je veux me tenir et proclamer ma foi en ce que tu as fait, tant dans ma vie que dans l’histoire des hommes, je veux dire mon espérance en ton secours.
Je te prie pour ceux qui, en ce matin, sont désespérés, découragés, désorientés, qu’ils soient meurtris par la maladie, la violence des hommes, la solitude… Seigneur, toi le Dieu de la vie, manifeste ta vie dans leur journée, fais briller sur eux la lumière de l’espoir, bénis-les de ton amour, toi le Père qui nous délivre du mal.
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