"Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres"
Méditation de l'évangile (Lc 6, 12-19) par le père Bernard Devert
Chant final: "Je veux te donner ma vie" par le groupe Praise
En ces jours-là,
Jésus s’en alla dans la montagne pour prier,
et il passa toute la nuit à prier Dieu.
Le jour venu,
il appela ses disciples et en choisit douze
auxquels il donna le nom d’Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre,
André son frère,
Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas,
Jacques fils d’Alphée,
Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques,
et Judas Iscariote, qui devint un traître.
Jésus descendit de la montagne avec eux
et s’arrêta sur un terrain plat.
Il y avait là un grand nombre de ses disciples
et une grande multitude de gens
venus de toute la Judée, de Jérusalem,
et du littoral de Tyr et de Sidon.
Ils étaient venus l’entendre
et se faire guérir de leurs maladies ;
ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs
retrouvaient la santé.
Et toute la foule cherchait à le toucher,
parce qu’une force sortait de lui
et les guérissait tous.
Source : AELF
Jésus descend de la montagne avec ses disciples, qu’Il vient de choisir.
Luc prend soin de dire qu’il s’arrête sur un terrain plat, là où il y a la foule qui l’attend. Il va mettre « les choses à plat ».
La foule, en attente, est composée de gens qui sont venus l’entendre et obtenir une guérison, aussi éprouvent-ils le désir de le toucher.
La Parole qui leur est adressée n’est pas simplement un enseignement ; elle est un appel à vivre autrement.
En ce temps de rentrée, qui n’a pas le projet, peu ou prou, de voir ce qu’il peut changer pour ne pas constamment répéter, accumulant année après année, ces certitudes qui nécrosent l’espérance et finissent par assombrir l’avenir, jusqu’à se laisser habiter par ces mots : « tous les mêmes, toujours pareil ».
L’heure est de faire du neuf.
La Bonne Nouvelle de l’Evangile a nombre de conséquences mais, ce matin, il me semble que nous pourrions en repérer deux :
Sommes-nous prêts à « mettre à plat » un certain nombre de situations, pas toujours cohérentes avec la relation que le Seigneur nous offre.
Thomas More, l’auteur de l’Utopia, prie ainsi le Seigneur : « mets-en moi le désir de vivre quelque chose de ce que je te demande dans ma prière ».
La rentrée est synonyme de reprise du travail, de nos engagements que nous pourrions regarder via le recul de ces jours de vacances et la lumière apportée par ces jours d’été. Une chance qui se dessine pour décider de laisser Dieu travailler en nous.
Il ne s’agit pas de s’inscrire dans une attentive passive mais déjà créatrice du désir d’un inattendu.
Dieu est surprenant. Rappelons-nous ce moment où nous reprenons nos cahiers, nous souvenant de nos ardoises que Dieu écrit droit avec des lignes courbes.
La rigidité ne se trouve pas du côté de Dieu pour être le Vivant qui fait toute chose nouvelle. Le croyons-nous.
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