"Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat" (Lc 6, 6-11)
Méditation de l'évangile Mc 7, 31-37) par le Père Nicolas de Boccard
Chant final : "Voici Dieu qui vient à mon secours" par la communauté de Taizé
Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la synagogue et enseignait.
Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus
pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ;
ils auraient ainsi un motif pour l’accuser.
Mais lui connaissait leurs raisonnements,
et il dit à l’homme qui avait la main desséchée :
« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »
L’homme se dressa et se tint debout.
Jésus leur dit :
« Je vous le demande :
Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur
et ils discutaient entre eux
sur ce qu’ils feraient à Jésus.
Source : AELF
Lorsque la lettre l’emporte sur l’esprit, lorsque la loi n’est plus au service de la vie, lorsque le droit n’est plus au service de la charité, alors Jésus vient remettre de l’ordre. Dans cet évangile, Jésus teste ses auditeurs : sont-ils plus sensibles au respect méticuleux de la Loi qu’à la souffrance d’un homme ? Ils sont là, ils l’observent « afin de trouver de quoi l’accuser » dit le texte….
La religion chrétienne est la religion du cœur de l’homme. Et tout le reste est secondaire, et tout le reste est relatif. Si bien qu’il n’est plus possible de justifier la guerre, le mal, la mort, en se servant du nom de Dieu. C’est l’homme qui est sacré depuis que Dieu est venu revêtir notre humanité. N’abîmons pas Dieu en nous ni dans les autres, et mettons en pratique ce que le Seigneur nous a enseigné.
Le sabbat, qui annonce et préfigure l’entrée du peuple de Dieu dans le repos et la paix de Dieu, ne pourra être pleinement accompli que lorsque la charité régnera dans le cœur de tout homme. Le sabbat est relatif au bien de l’homme : sa sainteté. N’oublions jamais, lorsque nous recevons le pardon de Dieu, de reconnaître aussi ce que nous aurions pu faire, et n’avons pas fait, par lâcheté, faiblesse, ou omission. Ne pas faire le bien c’est aussi faire et choisir le mal !
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