Entretien avec l'évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, en déplacement au Portugal avec 600 jeunes pèlerins.
Combien de jeunes ont répondu présent ?
600 jeunes sont venus de tout le Var avec une proportion équivalente entre jeunes pros et étudiants.
Comment mieux connaître les Portugais qui vivent leur foi ?
On apprends à connaitre les personnes qui nous accueillent, à créer des liens en découvrant d'autres réalités. Il y a une forte mobilisation des paroissiens là ou nous sommes accueillis. Cela permet de redécouvrir l'Eglise très concrètement.
Qu'est ce que vous attendez de cette première semaine ?
D'abord une intensification de notre foi. De la vivre ensemble avec ferveur, avec enthousiasme et engagement et de redécouvrir ce qu'est être chrétien. De redevenir des missionnaires, on ne peut pas garder la foi pour soi-même.
Il y a t-il quelque chose que vous espérez découvrir à Méas de Campo ?
La foi est très enracinée ici dans cette paroisse. Il y a un fort taux de pratique religieuse. cela montre que la foi n'est pas hors-sol. Notre patrimoine religieux est riche de 2000 ans d'expériences spirituelles.
Les 600 jeunes du diocèse vont à Fatima...
C'est un des lieux particulièrement inspirant de ce séjour au Portugal. L'entrée à travers Marie dans une expérience spirituelle: on a besoin de tous cet héritage. Fatima est un lieu central. La dimension mariale de notre foi est importante pour connaître le Christ.
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Lors de son homélie aux jeunes du diocèse ce 24 juillet, Mgr Rey a appuyé sur la question de la foi. "On ne peut pas être chrétien tout seul, la foi a besoin d'être communiquée" a dit l'évêque en ajoutant qu'elle doit aussi "être réfléchie" par "un apprentissage". "Cela passe par l'explication aux autres de pourquoi nous sommes chrétiens".
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