Nous entrons par la liturgie dans la célébration du moment où le Christ ressuscité va cesser d’être physiquement présent auprès de ses disciples. Dans son amour pour eux, il les a préparés à cette ultime séparation et à ce qu’ils vont devoir affronter. Jean ne nous raconte pas seulement ici un temps lointain du passé, c’est à nous directement que s’adressent ses paroles de réconfort. Nous sommes ces disciples qui ne peuvent le voir ni le toucher, mais qui sont « heureux de croire sans voir vu ». C’est à nous que l’Esprit-Saint, le défenseur, le consolateur, est promis, et est envoyé. Par les signes sacramentels nous l’avons reçu lors de notre baptême et de notre confirmation, mais aussi chaque jour si nous lui ouvrons notre cœur dans la prière et la méditation de la Parole. Cet Esprit nous affermit dans la foi au Ressuscité, mais aussi dans les obstacles que nous rencontrons, dans l’hostilité ou dans l’indifférence que nous pouvons affronter lorsque nous essayons de témoigner de cette foi. Notre cœur est meurtri devant nos assemblées clairsemées, devant l’ignorance généralisée du vrai contenu de ce que croyons, devant certaines menaces que nous percevons contre nous. « L’heure vient où ceux qui vous tueront s’imagineront qu’ils rendent un culte à Dieu ». Nous vivons une époque où ces mots prennent une résonance nouvelle, même si le contexte est bien différent de celui où Jésus les a prononcés. Mais il nous dit : n’ayez pas peur ! Vous avez un Défenseur en l’Esprit qui habite en vous et cet Esprit, rien ne peut le vaincre.
Prions pour garder vivante en nous cette présence de l’Esprit-Saint qui est notre force et notre lumière, quelles que soient les épreuves.
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