Kerygma : "Il n'y a plus la famille type qui inscrit les gamins à la catéchèse"

Kerygma, c'est un projet lancé l'an dernier par la conférence des évêques. Derrière ce terme grec, une notion qui renvoi à ce qu'il y a d'essentiel dans la foi et dans la croyance en Jésus-Christ. Cet automne, le processus arrive progressivement à son terme. le rassemblement d'octobre est l'avant-dernier. 

Particularité de ces rencontres, le fait que plusieurs pastorales soient concernées. "Il y aura aussi bien celle des funérailles que le catéchuménat, mais aussi la pastorale de la santé... " égrène Amélie Buin responsable de la pédagogie catéchétique spécialisée. Elle qui voit dans cette transversalité un point positif pour avancer. La délégation clermontoise sera d'ailleurs bien représentée. Un peu moins d'une centaine de personnes se rendront dans la cité mariale. 

 

Fini le modèle traditionnel 

 

Un des enjeux de Kerygma, c'est également de revoir la doctrine de la catéchèse et de l'évangélisation de l'Eglise catholique en France. Les choses ont changé et il faut s'adapter nous dit François Porceddu : "Désormais, c'est très varié. Il y a effectivement moins le modèle type de la famille qui inscrit le gamin au caté, il y a des choses qui se cherchent..." La responsable diocésaine du catéchuménat voit arriver des profils différents. " Ce sont surtout les adolescents et les adultes qui sont en quête de sens, ils cherchent à comprendre." 

Amélie Bouin rajoute : "Ce sont même des familles entières qui sont en quête de sens ! Il suffit qu'une personne soit sur le chemin du baptême pour entraîner le reste avec elle." Une affirmation appuyée d'un exemple d'une famille dans sa paroisse, où un père se dirige vers le baptême après avoir accompagné son fils.

L'une comme l'autre iront à Lourdes pour trouver des réponses. Mais une chose est sûre, pour elles, l'Eglise doit tendre vers un aller-vers à l'avenir.