Chaque année, le 2 novembre, chacun est invité à faire mémoire des défunts. Beaucoup se rendent sur la tombe des êtres chers qui nous ont quittés. Pour les chrétiens, cependant, la mort n'est pas la fin de la vie, elle laisse place à la vie éternelle. Car Jésus nous a enseigné qu'il y a un lien entre la terre et le ciel, entre Dieu et les hommes.
Si Dieu nous aime, pourquoi nous fait-il mourir? "C'est là toute la question au seuil de la Bible", explique le Père Philippe Marsset. Si l'on observe chaque être vivant, on voit que la mort est quelque chose de naturel. Mais existe-t-il quelque chose de surnaturel ? Avec Jésus, l'être humain fait le lien entre sa condition d'être fini, mortel, et la vie éternelle.
La foi n'empêche pas de souffrir de la mort d'un ami. Plus le lien d'attachement était fort plus la peine est grande d'avoir perdu un ami, un conjoint, un frère. Pour le Père Philippe Marsset, ce sentiment d'amour ou d'amitié continue au-delà de la mort. Ce lien que l'on entretenaut dans la dimension horizontale de la vie, on l'entretient dans la dimension verticale: en priant pour le défunt.
Pour les chrétiens, la mort "c'est comme une naissance". "Elle est à notre vie terrestre ce que la vie terrestre est à la vie intra-utérine." Tant que l'enfant n'est pas sorti du ventre de sa mère il ne peut pas savoir ce que c'est, sauf à écouter quelqu'un venu de cette vie, capable de nous en parler. Pour la mort, c'est un peu la même chose: il n'y a que Jésus qui soit capable de venir nous parler de la vie éternelle.
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