La sainte du jour du 8 février : sainte Joséphine Bakhita et sainte Jacqueline

Joséphine Bakhita, aussi appelée "madre Moretta" soit "la petite mère noire" est la sainte patronne du Soudan ou elle est née en 1869. Sainte Jacqueline est la sainte patronne des mauvais élèves !

 Sainte Jacqueline, amie de saint François d'Assise

Au début du XXe siècle, le prénom Jacqueline était très populaire, mais il est devenu rare de nos jours. Jacqueline était une riche veuve romaine qui recevait le "poverello", Saint François d'Assise, dans son palais du Mont-Palatin. Selon saint Bonaventure, François taquinait Jacqueline en l'appelant "Frère Jacqueline". Une anecdote touchante raconte que François lui offrit un agneau qui la suivait à l'église et l'éveillait doucement le matin en lui donnant des petits coups de tête et en bêlant à son oreille. C'est Jacqueline qui a veillé à l'enterrement de François d'Assise et elle a été inhumée non loin de lui, dans la grande basilique d'Assise.

Sainte Bakhita, victime de l'esclavage

Sainte Bakhita a été canonisée en l'an 2000 par Jean-Paul II. Elle est notamment connue grâce au livre poignant de Véronique Olmi qui a révélé son histoire en France. Née au Soudan en 1869, Bakhita fut arrachée violemment à sa famille dès son plus jeune âge pour être vendue par des négriers musulmans. Elle a été battue et torturée par ses maîtres, puis revendue à plusieurs reprises comme domestique. À l'adolescence, elle a été rachetée par le consul d'Italie qui l'a emmenée dans son pays. Une fois affranchie, Bakhita a choisi de devenir religieuse et de consacrer sa vie aux plus démunis. Malgré les souffrances qu'elle a endurées, sa bonté et son pardon ont ébloui tous ceux qui l'ont rencontrée. Elle a été profondément marquée par l'esclavage tout au long de sa vie, mais le mystère de son intimité avec le Christ lui a permis de trouver la force de pardonner.