"Le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand" (Lc 9, 46-50)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    une discussion survint entre les disciples
pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand.
    Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur,
prit un enfant, le plaça à côté de lui
    et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom cet enfant,
il m’accueille, moi.
Et celui qui m’accueille
accueille celui qui m’a envoyé.
En effet, le plus petit d’entre vous tous,
c’est celui-là qui est grand. »

    Jean, l’un des Douze, dit à Jésus :
« Maître, nous avons vu quelqu’un
expulser des démons en ton nom ;
nous l’en avons empêché,
car il ne marche pas à ta suite avec nous. »
    Jésus lui répondit :
« Ne l’en empêchez pas :
qui n’est pas contre vous est pour vous. »

Source : AELF

Méditation Père Emmanuel Payen

La communauté des disciples n’est pas à l’abri des combats de chefs…

Tout groupe humain connaît l’épreuve de, qui sera le chef…

L’Eglise fondée par Jésus-Christ lui -même, n’est pas à l’abri de ces rivalités. Et nous savons que très souvent ce sont ces rivalités d’ambition ou de jalousie qui développent toutes sortes de divisions.

Jésus a conscience du risque, il priera son Père pour l’Unité des chrétiens « Qu’ils soient uns, Père, comme toi et moi nous somme qu’un ».

Il enseigne ses disciples pour les vacciner contre cette tentation de la gloire et du pouvoir.

«  Le plus grand parmi vous, sera le plus petit » et prenant un enfant près de lui, Jésus leur dit «  qui accueille en mon nom cet enfant, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, accueille aussi celui qui m’a envoyé. »

Oui, toute communauté est menacée par la prétention de dominer les autres, toute communauté peut être atteinte du virus de croire qu’elle est la meilleure, qu’elle seule est vraiment capable de mieux servir les autres.

Jésus dénonce ces deux attitudes comme contraires à son esprit, à son projet de vie fraternelle pour tous les hommes.

Seigneur Jésus, toi l’ami des petits et des pauvres, tu as voulu que les grands de ton Royaume soient les enfants et ceux qui leur ressemble.

Rends –nous accueillants envers les tout-petits, et sensibles à la leçon qu’ils nous

donnent en ton nom ; depuis que tu as fait d’eux nos modèles, pour être doux et humble

de cœur, habités du seul désir de servir et non pas d’être servi.

Fais de nous de véritables serviteurs selon ton cœur.