"L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment "
Méditation de l'évangile (Mc 4, 26-34) par le père Nicolas de Boccard
Chant final: "Je viens vers toi" par le choeur SIGNUN CRUCIS
En ce temps-là,
Jésus disait aux foules :
« Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore :
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
Source : AELF
A travers un langage imagé, tiré du monde rural, Marc nous instruit sur la croissance du Règne de Dieu. Celui-ci continue son œuvre, comparable au travail de la terre : les semailles, la croissance, la récolte. Ce travail se fait selon le rythme des saisons : automne, hiver, printemps, été. Il en est de même pour notre Église et pour chacun de nous. A travers les vents, favorables ou non, le Règne de Dieu se rend proche, se développe et mène tout à son accomplissement. D’une manière continue, silencieuse, efficace, c’est Dieu qui a l’initiative et qui continue son œuvre !
Nous qui sommes souvent comme les disciples dans la barque à rabrouer le Seigneur : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » à la moindre secousse, que ces paroles de confiance et de foi nous apaisent et nous stimulent… La deuxième parabole fait mention de la graine de moutarde qui devient un grand arbre. C’est encore vrai pour l’Église, elle a commencé dans le dénuement avant de devenir une institution pérenne. C’est aussi vrai pour la vie de la grâce en nous qui est appelé à se déployer ; à transformer nos vies, à nous « christifier ». Elle commence en germe dans le baptême et portera des fruits si nous respectons les promesses de notre baptême : « il faut que Lui grandisse, et que moi je diminue » dira Jean-le-Baptiste en désignant Jésus (Jn 3, 30). Il faut que notre moi laisse la place à Celui qui est venu pour nous sauver ! C’est le travail de toute une vie ! Mais rassurons-nous ,c’est Lui qui fait le travail, dans la mesure où nous le laissons faire…
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