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"L’un de vous me livrera Le coq ne chantera pas avant..." (Jn 13, 21-33.36-38)
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"L’un de vous me livrera Le coq ne chantera pas avant..." (Jn 13, 21-33.36-38)

Un article rédigé par Pasteur Jean-Pierre Sternberger (50973) - RCF, le 26 mars 2024  -  Modifié le 26 mars 2024
Prière du matin "L’un de vous me livrera. Le coq ne chantera pas avant..." (Jn 13, 21-33.36-38)

" L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié trois fois " (Jn 13, 21-33.36-38)

 

Méditation de l'évangile (Jn 12, 1-11) par le Pasteur Jean Pierre Sternberger

 

Chant final : "Lamentations of Jeremiah (Lassus), First Lamentation for Maundy (Holy) Thursday " par LASSUS

David-Zawila-UNSPLASH David-Zawila-UNSPLASH

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,
          il fut bouleversé en son esprit,
et il rendit ce témoignage :
« Amen, amen, je vous le dis :
l’un de vous me livrera. »
          Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras,
ne sachant pas de qui Jésus parlait.
          Il y avait à table, appuyé contre Jésus,
l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
          Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus
de qui il veut parler.
          Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus
et lui dit :
« Seigneur, qui est-ce ? »
          Jésus lui répond :
« C’est celui à qui je donnerai la bouchée
que je vais tremper dans le plat. »
Il trempe la bouchée,
et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
          Et, quand Judas eut pris la bouchée,
Satan entra en lui.
Jésus lui dit alors :
« Ce que tu fais, fais-le vite. »
          Mais aucun des convives ne comprit
pourquoi il lui avait dit cela.
          Comme Judas tenait la bourse commune,
certains pensèrent que Jésus voulait lui dire
d’acheter ce qu’il fallait pour la fête,
ou de donner quelque chose aux pauvres.
          Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.
Or il faisait nuit.

          Quand il fut sorti, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
                   Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt.

                   Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore
que je suis avec vous.
Vous me chercherez,
et, comme je l’ai dit aux Juifs :
“Là où je vais,
vous ne pouvez pas aller”,
je vous le dis maintenant à vous aussi. »

          Simon-Pierre lui dit :
« Seigneur, où vas-tu ? »
Jésus lui répondit :
« Là où je vais,
tu ne peux pas me suivre maintenant ;
tu me suivras plus tard. »
          Pierre lui dit :
« Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ?
Je donnerai ma vie pour toi ! »
          Jésus réplique :
« Tu donneras ta vie pour moi ?
Amen, amen, je te le dis :
le coq ne chantera pas
avant que tu m’aies renié trois fois. »

Source : AELF

Méditation   Pasteur J.P. Sternberger

Aucun de ceux qui étaient à table n’a su pourquoi il lui disait cela. Pour le quatrième évangile, les disciples qui n’ont pas compris l’attitude de Jésus quand il est entré à Jérusalem, ces disciples, n’ont pas su interpréter les mots de Jésus adressés à Judas : « Ce que tu fais, fais-le vite. »

Judas les a vite quittés et traversé les ténèbres. Pourquoi Jésus qui avait déjà tout compris l’a-t-il laissé faire et même encouragé. « Ce que tu fais, fais-le vite. »

Les évangiles ne se hâtent pas d’expliquer. Historiquement, il ne fait aucun doute que Jésus de Nazareth a été crucifié à Jérusalem sous Ponce Pilate. Personne parmi ses disciples n’aurait pu inventer une telle infamie pour son maître. Mais les plus anciens écrits des premiers chrétiens nous font part des multiples interprétations de la mort de celui qui fut sans doute craint par les Romains, jalousé par les grands prêtres et abandonné par ses disciples.

Mais dans le récit que le quatrième évangile fait des derniers jours de Jésus, celui-ci à chaque instant reste totalement maître de son destin, y compris avec la complicité de Judas : « Ce que tu fais, fais-le vite. » lui a-t-il dit.

Et nous, Seigneur, qui, en tant que lecteurs, avons été invités au dernier repas, nous qui t’avons vu laver les pieds des disciples et appris que Judas t’avait trahi, nous sommes aussi sans savoir ni comprendre. Seule ta résurrection nous éclaire.  `

Amen

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
Prière du matin

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