« Moi, je suis la porte des brebis » (Jn 10, 1-10)
Méditation par le Père Nicolas de Boccard
Chant Final : "Je suis le berger" par La communauté du Chemin Neuf
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »
Source : AELF
Jésus, comme souvent dans les évangiles, parle en parabole, puis donne l’explication de cette parabole. Il distingue le vrai berger de celui qui entre par effraction comme un voleur et un bandit. La plus grande des différences, c’est que le vrai berger connait ses brebis, et elles reconnaissent sa voix : « Il les appelle chacune par son nom, elles connaissent sa voix ». Il y a entre eux une relation de confiance, de proximité, d’intimité – et c’est cette relation que Jésus veut établir avec chacun de nous.
Puis Il nous donne une autre analogie : « Il est la porte des brebis », celle qui mène aux gras pâturages. En dehors de Lui, personne ne peut prétendre apporter le salut de l’homme. Un vrai pasteur doit passer par la porte qu’est le Christ, et donc le critère essentiel de tout pasteur est d’être témoin du Christ. Ne l’oublions jamais, nos pasteurs – qu’on les appelle Père, Monseigneur, Eminence – ne doivent jamais oublier que leur plus beau titre est de témoigner d’un homme que l’on a crucifié – c’est là leur unique légitimité.
Enfin le Christ appelle non pas d’une manière excluante, mais incluante. En Lui sont contenus tout le bien, tout l’amour, toutes vérités présentes, passées ou futures. Ne l’oublions jamais, quelles que soient les vicissitudes de notre monde et de notre vie : « Il est venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance ».
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