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Monastère de Sereys : une dernière célébration pour la communauté bénédictine

Un article rédigé par Cédric Bonnefoy - RCF Haute-Loire, le 3 septembre 2024 - Modifié le 3 septembre 2024

Après 17 ans au monastère Notre-Dame de Sereys, les moines bénédictins s'en vont. La messe d'action de grâce vient de se dérouler en présence de nombreux fidèles.

La chapelle du monastère était pleine de fidèles lors de cette ultime célébration au monastère Notre-Dame de Sereys. © RCF Haute-LoireLa chapelle du monastère était pleine de fidèles lors de cette ultime célébration au monastère Notre-Dame de Sereys. © RCF Haute-Loire

Dans le nord du département, à Chomelix, la communauté bénédictine du monastère Notre-Dame de Sereys s'est fait une place dans la vie de la paroisse. Mais après 17 ans de présence, les trois membres décident de voguer vers un nouvel horizon. En présence de nombreux fidèles et de quelques communautés du diocèse du Puy, une messe d'action de grâce vient de se dérouler dans la chapelle du monastère.

Mgr Baumgarten invite à se tourner vers l'avenir


En présence, notamment, de Mgr Yves Baumgarten, l'évêque du diocèse du Puy, ce moment est l'occasion de clôturer un chapitre entamé en juillet 2007. "Votre présence va nous manquer", indique Mgr Baumgarten en début de célébration. Mais très vite, il invite les fidèles à penser à la suite : "il s’agit d’une messe d’envoi vers quelque chose de nouveau". Avant d’ajouter : "nous allons vers un futur de Dieu donc nous pouvons avancer vers notre avenir avec une grande confiance".


La communauté a dû s'arrêter à cause d'une crise des vocations. Néanmoins, les membres vont continuer à "avoir une mission", comme l'indique le père Hugues Minguet. Ce dernier va s'atteler à une mission auprès "des grandes écoles et des entreprises". Ému aux larmes lorsqu’il évoque un moment marquant ici au monastère Notre-Dame de Sereys, il mentionne l’une des dernières visites de Mgr Henri Brincard : "On avait l’impression de voir un Saint".
 

L’avenir du lieu pas encore tranché


Les fidèles venus nombreux ont témoigné d’une attache particulière à la communauté bénédictine. Loïs, qui possède une maison secondaire en Haute-Loire, venait régulièrement au monastère et assure qu’il "continuera de prier pour eux".


Quant à l’avenir du lieu en lui-même, la réflexion est ouverte. Mgr Baumgarten assure n’avoir pour le moment pas pris de décision définitive, mais reconnaît l’existence de charges financières importantes.
 

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