Après cette rencontre bouleversante avec deux hommes possédés dans l’Evangile d’hier voilà que tu rentre chez toi Seigneur dans la ville de Capharnaüm. A ton arrivée tu rencontres un homme paralysé couché sur une civière. Ton cœur rempli de bonté et de compassion te pousse à t’arrêter. Tu ne peux pas laisser ce pauvre homme dans cet état. Et moi, quand je croise quelqu’un dans le besoin suis-je capable comme toi d’interrompre mes projets pour offrir mon aide, ne serait-ce qu’une parole d’encouragement ou une salutation ? Combien de fois il m’arrive de passer outre sans m’arrêter. Seigneur donne-moi un cœur de bonté et de compassion comme le tiens. La parole que tu adresses au paralytique ne semble pas prendre en compte son handicap physique. Tu lui offre ton pardon. « Confiance, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » Cela était choquant même pour les scribes qui croyait avec raison que seulement Dieu peut pardonner les péchés. Mais n’était-ce pas une manière de nous dire que tu n’étais pas seulement vrai homme mais aussi vrai Dieu ? N’était-ce pas pour nous dire que tu étais venu avant tout pour nous sauver du péché, pour la guérison de nos âmes ? « Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés… » Durant ton ministère tu n’as pas guéri toutes les infirmités physiques de l’époque mais ce qui est certain c’est que tout péché pouvais trouver en toi un pardon définitif et restaurateur. Cette guérison du paralytique était un signe. La guérison de nos maladies physiques n’est pas pour tout de suite mais est prévu pour le jour de notre entrée dans la vie éternelle auprès de toi quand s’accomplira de manière plus complète et définitive encore notre libération du mal. Entre temps tu nous offre le soutien de ta grâce pour traverser les épreuves de notre santé fragile en attendant cette libération plus définitive de la vie éternelle. Seigneur vient guérir nos âmes du péché par ton pardon. Nous te confions aussi la fragilité de nos corps souvent en proie à la maladie surtout en cette période pandémie. Apporte ton soutien et le réconfort de ta présence auprès de nos frères et sœurs malade.
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