Le 12 décembre, nous fêtons Notre Dame de Guadalupe. Et 3 jours avant, le 9 décembre, c’est la fête de saint Juan Diego que Marie a choisi pour se révéler au Mexique.
Le samedi 9 décembre 1531, Juan Diego Cuauhtlatotzin (nom qui signifie « l’aigle qui parle »), un Indien de 57 ans, baptisé en 1524, veuf depuis 2 ans, passe aux pieds de la colline du Tepeyac à Mexico. Il y assiste à une apparition de la Vierge : Notre Dame de Guadalupe. Elle demande à Juan Diego qu’une église soit érigée à cet endroit en son honneur pour qu’elle puisse donner tout son amour à tous les êtres humains.
L’évêque, Mgr Juan de Zumárraga, un religieux franciscain demande un signe. Après différentes péripéties, Juan Diego retourne sur le Tepeyac et cueille des fleurs à la demande de l’apparition. Lorsqu’il présente ces fleurs qu’il a recueillies dans son poncho (plus précisément sa tilma) à l’évêque, celui-ci découvre l’image de l’apparition imprimée sur le tissu. Il est bouleversé et déjà le 26 décembre 1531, il fait construire une petite chapelle sur le lieu des apparitions. C’est là que Juan Diego va finir sa vie, accueillant les pèlerins. Il meurt le 30 mai 1548 à l’âge de 73 ans, 17 ans après les apparitions de la Vierge de Guadalupe.
Saint Juan Diego a été canonisé par saint Jean-Paul II le 31 juillet 2002. Le miracle qui a servi à sa canonisation est la guérison inexplicable d’un jeune homme qui est tombé de 5 étages sur la tête et qui est sorti de l’hôpital sans séquelles !
L’image de la Vierge sur la tilma de Juan Diego provoque un changement extraordinaire dans la population indigène. Les conversions se font par milliers.
Pourquoi ?
Parce que la Vierge est apparue de manière reconnaissable
Pour les Chrétiens : elle est clairement la mère de Dieu, la Sainte Vierge Marie.
Pour les Indiens fidèles à leur religion traditionnelle, l’image est remplie de codes que les Aztèques pouvaient comprendre. L’image est en fait un « amoxtli », un codex aztèque, comme un livre qui contient des messages religieux lisibles dans la culture aztèque. C’était un mode de communication habituel chez les Aztèques.
Voici quelques indices que la population locale pouvait « lire » comme un message du ciel :
Restons-en là dans notre déchiffrement symbolique.
Le tissu a été aussi étudié avec les techniques scientifiques actuelles. Les résultats sont absolument stupéfiants ! Pour les découvrir, écoutez le podcast !
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