"Quel malheur pour vous, pharisiens ! Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous !"
Méditation de l'évangile (Lc 11, 42-46) par la pasteur Corinne Charriau
Chant final: "Dieu, mon salut" par la communauté des Béatitudes
En ce temps-là, Jésus disait :
« Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous payez la dîme
sur toutes les plantes du jardin,
comme la menthe et la rue
et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu.
Ceci, il fallait l’observer,
sans abandonner cela.
Quel malheur pour vous, pharisiens,
parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues,
et les salutations sur les places publiques.
Quel malheur pour vous,
parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas
et sur lesquels on marche sans le savoir. »
Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit :
« Maître, en parlant ainsi,
c’est nous aussi que tu insultes. »
Jésus reprit :
« Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous,
parce que vous chargez les gens
de fardeaux impossibles à porter,
et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux
d’un seul doigt. »
Source : AELF
Nous continuons toujours dans ce chapitre 11 de Luc. Hier, nous avons entendu combien Jésus s’en prenait aux pharisiens, et dans l’extrait d’aujourd’hui, Jésus continue avec une série de malédictions qu’il adresse aux pharisiens.
Jésus les déclare « Malheureux » à trois reprises :
C’est une accusation tellement forte, qu’un spécialiste de la loi réagit vivement « Maître, en parlant de la sorte, c’est nous aussi que tu insultes. ». Jésus s’en prend alors aux spécialistes de la loi, cette élite religieuse qui prescrit beaucoup de règles à observer. Ainsi, ils font peser sur les autres plein de rituels et de pratiques. Quant à eux, ils ne les assument pas eux-mêmes. Jésus dénonce cette incohérence entre le dire et le faire.
C’est un passage difficile car Jésus s’en prend à ses détracteurs mais nous pouvons aussi réfléchir à notre propre manière d’être en cohérence entre ce que nous disons et ce que nous faisons, entre ce que nous croyons et notre manière de la vivre, entre ce que nous croyons et les places que nous occupons, entre ce que nous croyons et les places que nous recherchons à occuper.
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