Trois saints jeunes, co-patrons des jeunes catholiques, montrent un chemin de sainteté joyeuse dans le don de soi.
Saint Stanislas Kostka, fêté le 13 novembre, saint Jean Berchmans, fêté le 26 novembre dans la Compagnie de Jésus, et saint Louis de Gonzague, fêté le 21 juin, ont de nombreux points communs :
Saint Stanislas Kostka est né en Pologne le 28 octobre 1550 dans une famille importante et puissante, il est promis à un grand avenir. À 16 ans, il tombe gravement malade et reçoit dans sa chambre la visite de sainte Barbe accompagnée de 2 anges qui viennent lui donner la communion. Quelques jours plus tard, il reçoit la visite de la Vierge Marie accompagnée de l’Enfant Jésus.
Malgré l’opposition de son père, il décide de se faire jésuite. Il se rend à Rome à pied, comme un mendiant. Il arrive à Rome le 27 octobre 1567. Il est accueilli par saint François Borgia, troisième supérieur général des jésuites. Il impressionne ses compagnons et son maître des novices par la sainteté de sa vie : joie, simplicité, service, oubli de soi…
En août 1568, toujours la même année, il écrit une lettre à la Vierge Marie pour lui demander de monter au ciel le jour de l’Assomption. Il semble qu’il ait comme une prémonition de sa mort prochaine. Le 10 août, la fièvre le prend : c’est la malaria. Il meurt le 15 août comme il l’avait demandé à l’âge de 18 ans. Il avait été jésuite pendant 10 mois.
Saint Louis de Gonzague est né le 9 mars 1568 dans une autre famille illustre, italienne cette fois. Il est le fils aîné, l’héritier de Ferdinand Ier Gonzague, marquis de Castiglione. Formé aux exercices militaires dès l’âge de 5 ans, page à la cour de Florence puis de Madrid, le jeune Louis reçoit une éducation religieuse par sa mère. À l’âge de 10 ans, il promet au Seigneur de ne jamais l’offenser. À l’âge de 12 ans, dans le château familial, il fait sa première communion des mains de saint Charles Borromée.
Louis entre au noviciat jésuite à Rome en 1585. En 1591, une épidémie de peste ravage Rome. Les jésuites ouvrent un hôpital. Louis obtient la permission de s’occuper des pestiférés, tout en reconnaissant au père Bellarmin sa répugnance envers l’odeur et la vue des pestiférés. En soignant et en portant les pestiférés, Louis contracte lui-même la peste. Il meurt le 21 juin 1591 à l’âge de 23 ans.
Saint Jean Berchmans est né à Diest dans les Pays Bas espagnols le 3 mars 1599.
Le père de Jean était cordonnier, corroyeur et échevin de la ville de Diest. Il devint prêtre après la mort de sa femme Élisabeth en 1616.
Notre futur saint est de nature joyeuse. Au noviciat jésuite, on le surnommera « frère Hilare » parce qu’il était toujours joyeux. C’est la lecture de la vie de Louis de Gonzague qui lui donne le désir de devenir jésuite. Il entre au noviciat en 1616 à Rome. En 1619, il entre au collège romain pour étudier la philosophie. Au début de 1621, sa santé décline, mais il passe brillamment ses examens finaux de philosophie début juillet. Mais peu après, il contracte la dysenterie et meurt le 13 aout à l’âge de 22 ans. On dit de lui que jamais, dans sa vie, il n’a commis de péché délibéré, ni enfreint quelque point de la règle ou quelque ordre de ses supérieurs.
Ces trois jeunes saints nous parlent de pureté, de l’importance de l’eucharistie et de la confession, de la charité jusqu’au don total de soi, de la réalité du ciel qui nous attend et de la joie : la joie de savoir que notre Seigneur est ressuscité et que notre vocation est le bonheur sans fin à ses côtés.
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