En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Lorsque vous priez,
ne rabâchez pas comme les païens :
ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas,
car votre Père sait de quoi vous avez besoin,
avant même que vous l’ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi :
Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes,
comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes
à nos débiteurs.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes,
votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes,
votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »
Source : AELF
Lequel d’entre nous aurait la prétention de savoir prier ? Nous sommes toujours en apprentissage, et il fait bon ce matin réentendre la prière que Jésus nous a apprise, car, à force de la répéter par cœur, il nous arrive d’en oublier le sens profond.
« Notre Père » … Nous ne disons pas « Mon Père », comme nous disons « Je crois, mon Dieu », mais « Notre Père » en inscrivant d’emblée dans notre prière tous ceux qui nous entourent, en manifestant, dès le démarrage de notre prière, notre lien de fraternité !
Et la prière se déroule en trois engagements et quatre demandes.
Que ton nom soit sanctifié ! Que ton règne vienne ! Que ta volonté soit faite !
Il ne s’agit pas de vœux pieux, mais de véritables engagements. Que vais-je faire pour que ton nom ne soit pas bafoué dans cette société où il est de bon ton de tout caricaturer ? Que vais-je faire pour que puisse avancer la cause de ton Royaume de justice et de paix ? Que vais-je faire pour discerner ta volonté, plutôt que vouloir toujours agir selon la mienne ?
Et ces trois engagements sont suivis de quatre demandes :
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour… et n’oublions pas que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais aussi de la Parole appelée à le nourrir.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Comme le disait le curé d’Ars avec fougue : « le Père ne pardonnera qu’à ceux qui auront pardonnés ! » Ce pardon que nous demandons au Père, soyons capables de le donner au frère qui nous le demande.
Ne nous laisse pas entrer en tentation, car nous connaissons nos faiblesses et nos failles.
Délivre-nous du Mal… Il nous paraît aujourd’hui si envahissant, en cette période de crise sanitaire qui ne cesse de durer.
Puissions-nous aujourd’hui, en redisant cette prière que nous connaissons si bien, méditer sur chacune des phrases qui la composent !
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