Après avoir organisé des courses écomobiles, l'association AutosBus propose un prix de l'écomobilité, pour récompenser les démarches de déplacement autres que la voiture individuelle. Ecoutez les témoignages des participants au micro de Jacques Toulemonde. Inscription sur le site de l'association AutosBus
À l’usine Saint-Gobain Weber à Servas, un premier salarié est passé au vélo il y a cinq ans et il y a aujourd’hui une grosse dizaine d’écomobilistes, près d’un salarié sur cinq. Pas mal pour une entreprise située en pleine campagne. Qu’est-ce qui explique cette réussite ?
L’association burgienne de la Retraite Sportive organise des randonnées pédestres tous les vendredis. Les départs en covoiturage se font sur des parkings de rassemblement. On partage les frais sur la base de 41 centimes par kilomètre.
L’association 98 Décibels organise un festival rock loin de la ville. Comment réduire l’impact climatique des festivaliers qui viennent en voiture ? Inciter à remplir les véhicules ? Organiser un mini-service de covoiturage ? Proposer une navette gratuite ? Pas de solution miracle pour le moment.
Emission produite par AutosBus
Brigitte se rend aux séances de danse folk à Journans en covoiturant avec tous les participants qui viennent de Bourg. Au début, elle avait réuni trois personnes. Maintenant, il y en a une dizaine. L’animatrice a discrètement aidé à cet élargissement.
Emmanuel Hyvernat travaille à la Maison de la Culture et de la Citoyenneté où le groupe des ‘Écomotivés’ agit pour la transformation écologique et notamment pour les déplacements alternatifs. Certains de ses collègues sont passé au covoiturage et au vélo.
Lucile et Rémi voulaient lancer un réseau de covoiturage dans leur village de Ramasse. La municipalité les a soutenus. La réunion de lancement vient d’avoir lieu. Les premiers résultats se voient tout de suite
Annick Puvilland habite Bourg et fait la plupart de ses déplacements à vélo. Quand la distance est un peu longue, elle cherche des covoiturages en passant par toutes sortes de canaux différents, et elle trouve quasiment toujours.
Nouveau témoignage d'écomobilité : Claire Reverchon habite tout près de la gare de Ceyzériat. Depuis son emménagement il y a un an, elle pensait à essayer le train pour aller au travail à Bourg. Un voisin vient de l’aider à faire le pas.
Julie Ducloux a récemment emménagé à Journans. Elle a cherché une façon d’aller au travail à Bourg sans sa voiture. Ça fait treize kilomètres. Elle a trouvé sa solution : le vélo électrique, même la nuit.
"J’ai des contraintes horaires qui me font finir vraiment tard. À vélo, j’aime bien rentrer avant onze heures parce que j’ai l’éclairage public. Les lumières de la nuit sous les étoiles, c’est vraiment un plaisir.
Est-ce que quelqu’un m’a incité à changer ? Non. Est-ce que j’aide d’autres à changer ? Oui. J’ai plusieurs amies qui ont envie de venir faire du vélo avec moi. On fait des dix kilomètres et on se rend compte qu’on peut le faire. Donc peut-être qu’un jour on pourra aller ensemble jusqu’au travail."
A Simandre, Gaëlle Berthier s’organise avec les parents d’élèves pour les conduites des enfants au collège quand les horaires du car scolaire ne conviennent pas. Les voitures sont souvent pleines. Cela économise beaucoup de temps et beaucoup de kilomètres en voiture.
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