Depuis l'annonce de la mort de Cédric de Pierrepont, et d'Alain Bertoncello, à l'issue d'une mission au Nord du Burkina Faso, le village de Montagny-Les-Lanches est sous le feu des projecteurs. Le petit village qui a vu grandir Alain Bertoncello, tué à 28 ans, est encore sous le choc. "La tristesse est toujours la même" déclare Monique Pimonow, la maire de la commune. "Ca ne s'arrête pas" poursuit-t-elle avec émotion.
L'élue connaissait bien Alain Bertoncello. Le jeune militaire a passé toute son enfance au village, scolarisé dans l'école de Montagny de la maternelle au CM2. "Les trois enfants ont fait toute leur scolarité dans l'école du village" se souvient l'édile. "Les parents habitent Montagny depuis plus de 30 ans", ils sont effondrés mais reconnaissants de l'aide spontanée des habitants. Alain Bertoncello est "un enfant du village", comme l'appelle Monique Pimonow.
Une "solidarité exceptionnelle" a entouré les préparatifs des obsèques. Tout le petit village de 600 habitants s'y est mis. "Les habitants ont donné spontanément de leur temps" déclare avec reconnaissance Monique Pimonow.
L'élue a aussi reçu le soutien de ses collègues maires du département. "J'ai reçu des textos d'élus locaux", un soutien qui lui a permis de surmonter son émotion personnelle.
En hommage pour l'acte héroïque d'Alain Bertoncello, une rue ou un établissement public de la commune pourrait porter le nom du militaire. "On va y réfléchir" conclut Monique Pimonow.
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