Carte Blanche - page 14 | RCF

Auteur de deux ouvrages à succès, « On va dans le mur » en 2015 et « Le vrai Etat de la France » en 2022, Agnès Verdier-Molinié vient ce publier « Où va votre argent? » aux éditions de l’Observatoire qui, si j’ose, dire remet les pendules à l’heure en matière de fiscalité française et de comptes publics. Cette jeune femme diplômée de l’université, mariée et mère de deux enfants, originaire d’une famille de viticulteurs dans le Bordelais n’a pas son pareil pour défricher les comptes de la Nation et trouver les scandales qui les plombent…
Et son constat est édifiant. Car la France contrairement à ce que l’on entend, ici et là, est le pays le plus taxé de la zone Euro avec 1200 milliards de prélèvements obligatoires par an alors que nos services publics s’effondrent les uns après les autres comme cela a été le cas pendant la Covid avec des hôpitaux au bord de l’implosion et une Education nationale appelée autrefois par un ministre socialiste, le Mammouth, et qui n’arrive plus à faire face à ses obligations quotidiennes et rejetant la faute parfois à un enseignement privé, pourtant sous contrat, qui fait ce qu’il peut et plutôt bien!

Certaines petites choses passent inaperçues et c’est bien dommage! Surtout quand elles concernent notre patrimoine commun et qu’elles enrichissent notre culture et notre mémoire historique!
La longue coulée des siècles porte avec elle des trésors exceptionnels que les musées aujourd’hui conservent avec beaucoup de précaution et d’attention. En France bien sûr, pays des arts et des lois, mais aussi dans le monde entier.
J’en veux pour preuve, l’un des tableaux les plus célèbres de notre roman national qui mêle l’Histoire, la grande et notre Littérature, la plus haute aussi.

Le remarquable site canadien Le verbe.com, déjà cité ici, présente ce mois-ci
l’interview d’une personnalité hors du commun.
Voici ses paroles :
« J’ai tellement consommé que, maintenant quand je célèbre ma messe je
prends pas du vin parce que je suis alcoolique...
Moi avant d'être prêtre j'ai été dans la rue, j'ai consommé beaucoup de
drogue et de boissons, j'ai connu les refuges et je pensais au suicide.
Un soir j'en pouvais plus, alors j'avais assez d'héroïne sur moi pour avoir une
surconsommation de drogue, et en marchant sur la rue Sainte-Catherine, il y
avait la petite église Notre-Dame de Lourdes.
Alors j'entre dans cette éclipse, la présence réelle est là, alors je m'approche
tout près, je me mets à genoux.
Pendant que j'étais devant la présence réelle il m'est monté comme une voix,
j'ai pas entendu là mais c'est comme si il y avait quelque chose qui avait
provoqué à l'intérieur de moi ça m'avait dit : "Deviens mon petit prêtre !" alors
il en était hors de question, alors j'avais pointé la présence en lui disant
« Oublie ça ! je deviendrai jamais un prêtre !"
Puis regardez aujourd'hui : il m'a vraiment pris au sérieux j'ai eu une grâce,
des grâces, c'est lui qui a fait que j'ai arrêté de consommer l'autre jour, du
jour au lendemain en direct, c'était vraiment à la Saint-Paul !

C’est curieux que le gouvernement qui a voulu abaisser la vitesse sur les routes départementales de 90 à 80 km/heure décide aujourd’hui de ne plus retenir un point sur le permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 5 km/heure!
Comment ne pas y voir, après une période sociale pour le moins agitée, une volonté d’amadouer un peu l’opinion dans le sens du poil?
Une décision qui va plaire au plus grand nombre bien sûr mais qui va déplaire aux tenants de la sécurité à tout-va et aux petites entreprises en charge de la récupération de points!
Car les pertes de un point sur le permis de conduire sont le lot commun des conducteurs français qui en ont douze au départ et parfois zéro à l’arrivée!
Plus de points, plus de permis. C’est tout simple et c’est parfois tragique!
Les petits dépassements constituent la majorité des 2,5 millions d’infractions constatées annuellement.
Le plus petit dépassement de vitesse sera donc supprimée au 1er janvier 2024 mais l’amende demeurera. Les finances publiques ne veulent rien perdre…

Matta El Maskine et Dom Guillerand

En ces temps troublés et menaçants que nous traversons, il n’est pas inutile pour raffermir notre foi et notre espérance de nous replonger dans les textes des grands contemplatifs.
Parmi eux, deux figures contemporaines se détachent particulièrement ; l’égyptien Matta El Maskine, le grand ermite du désert à l’origine du renouveau du monachisme égyptien. Et le Chartreux Dom Guillerand, l’un des seuls auteurs cartusiens à avoir signé ses ouvrages de son véritable nom.

Denis la Mache

Président de l'association des maires ruraux de Vendée

La carte blanche d’Emmanuel Ménager de la pastorale familiale. Il revient sur le dimanche de la divine miséricorde que nous avons célébré hier.

On sait que le relativisme est aujourd'hui l'une des plaies majeures
de notre époque, une menace directe contre notre Foi.
Les derniers Papes, SS Jean-Paul II notamment, l'ont répété à maintes
reprises : le relativisme est assimilable à un cancer de l'intelligence, pareil à une marée du soir qui attaque inexorablement nos certitudes intérieures.

Comment, demain, rendre les services publics accessibles en milieu rural ? Anne-Marie Coulon, présidente de l'Association des Maires de Vendée a choisi ce sujet pour sa carte blanche du jour.

Le 21 mars dernier, journée mondiale de la trisomie 21, un nouveau café a été ouvert à Nantes en lieu et place d’un restaurant archi-connu appelé le Petit Flore qui voisinait la place Royale et sa fontaine…
Mais ce café n’est pas comme les autres puisqu’il s’appelle « Le café Joyeux » et qu’il fait travailler des personnes en situation de handicap mental et cognitif, autistes ou porteuses de la trisomie 21, découverte par le professeur Jérôme Lejeune et son équipe en 1959.
À l’origine de ces cafés où l’on peut aussi déjeuner ou dîner, un breton de Dinard, Yann Bucaille, catholique pratiquant, qui après avoir fait fortune dans l’industrie a voulu rendre aux autres et surtout aux plus démunis une part de ce qu’il avait lui-même reçu si l’on veut bien considérer la parabole des Talents comme une grande leçon de christianisme vivant!
Le tout premier café Joyeux est né à Rennes en 2017 avec la volonté de "faire chanter le regard de la société sur le handicap »…
Cette enseigne a depuis fait des petits en s’installant à Paris, à Bordeaux, à Tours et à Lyon mais aussi à Lisbonne ai Portugal et à Bruxelles en Belgique.