Planisphère - page 2 | RCF

Pouvons-nous choisir - au moins en partie - l'avenir du monde qui vient ? Et d'abord, quels diagnostics sur l'état présent de la planète ? Quels scénarios possibles sur les grands sujets géopolitiques ? Un chaos mondial, mais jusqu'où ? Devons-nous voir dans les relations Chine/Etats-Unis la confrontation du XXI e siècle ? Et l'Union européenne dans tout ça, puissante ou misérable, voire effacée ? Et bien sûr, quid du Sud ? Faut-il céder au pessimisme voire au catastrophisme, ou se relever les manches avec intelligence et pugnacité ? Pour répondre, nous avons l'honneur de recevoir Nicole Gnesotto.

En septembre, le pape François s’est rendu en Mongolie. Cet événement est important d’abord parce qu’il est le signe du succès grandissant du christianisme en Asie, mais aussi d’un rapprochement avec la Chine. Avec Antoine Maire, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.

Pierre Chiron a dirigé la traduction des Discours de Démosthène (coll. Editio minor, 2023)

Le jésuite Teilhard de Chardin a consacré sa vie à croiser la raison et la foi. Son parcours international, entre la Chine et les États-Unis, en fait un des intellectuels français les plus influents aujourd’hui hors de nos frontières. Que montre son parcours du ‘soft power’ français et chrétien ? Mercè Prats est chercheuse associée à l’université de Reims et conservatrice de la bibliothèque de la fondation Teilhard.

La guerre en Ukraine et la guerre de Soukkot semblent avoir un point commun : les grands États ne sont pas loin, comme cause ou comme accélérateurs des conflits. La Russie, la Chine, l’Inde, les États-Unis, et dans une moindre mesure tout un ensemble d’États d’influence moindre semblent recréer des relations internationales où la guerre n’est plus une option lointaine. Avec Bruno Tertrais, politologue, spécialisé dans l’analyse géopolitique et stratégique. Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), il est également ‘senior fellow’ à l’Institut Montaigne et conseiller scientifique auprès du Haut-commissaire au plan

La guerre en Ukraine et la guerre de Soukkot semblent avoir un point commun : les grands États ne sont pas loin, comme cause ou comme accélérateurs des conflits. La Russie, la Chine, l’Inde, les États-Unis, et dans une moindre mesure tout un ensemble d’États d’influence moindre semblent recréer des relations internationales où la guerre n’est plus une option lointaine. Avec Bruno Tertrais, politologue, spécialisé dans l’analyse géopolitique et stratégique. Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), il est également ‘senior fellow’ à l’Institut Montaigne et conseiller scientifique auprès du Haut-commissaire au plan

Alors que la flamme olympique suit sa route entre la Grèce et Paris, l'historien Jean-Baptiste Guégan s'interroge sur la possibilité d'une trêve autre que symbolique entre les Etats qui s'affrontent par athlètes interposés.

Avec Paul Lenormand, auteur de "Tchécoslovaques en guerre. De Munich à la guerre froide" aux Editions Passé Composé

Aux Etats-Unis comme ailleurs, quitter le pouvoir semble parfois une difficulté pour les dirigeants qui se sont attachés à leur fonction. De cette frustration naît l'idée qu'un retour au pouvoir est nécessaire. Cette frustration crée parfois l'illusion d'une attente populaire que les médias entraînent. Au-delà du cas Trump, comment penser non la conquête mais la reconquête du pouvoir ?

Avec Yves-Marie Péréon, politiste

L'Asie centrale est depuis le XIXème siècle au cœur du Grand jeu qui voit s'affronter les grandes puissances mondiales. Aujourd'hui la Chine semble en contrôler les villes et les routes via les nouvelles Routes de la soie. Professeur à l'Institut catholique de Paris, Emmanuel Lincot fait le point sur ce territoire qui peut être à l'espace de l'expansion ou de l'enlisement de la puissance chinoise.

Comment vit-on en Israël cent jours après les attaques du Hamas ? Comment la société israélienne comprend-elle la situation ? Des solutions peuvent-elles émerger de l'intérieur ? L'économiste et juriste Haïm Dimer vient témoigner des ambitions et des contradictions internes de la société israélienne face à la plus grande attaque coordonnée vécue sur son sol depuis 1973.