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La Toussaint et le Jour des morts
©Serge Tenani / Hans Lucas

La Toussaint et le Jour des morts

Le 1er novembre de chaque année, les catholiques célèbrent la Toussaint, la fête de "tous les saints". Au lendemain, soit le 2 novembre, ceux-ci commémorent tous les fidèles défunts durant le Jour des morts. Quelle différence entre la Toussaint et le Jour des morts ? Qu’est-ce que la mort pour les chrétiens ? L'âme d'un défunt va-t-elle au purgatoire, en enfer ou au paradis ? À travers ce dossier, RCF vous invite à découvrir comment les chrétiens envisagent la vie après la mort et quels sont les rites qui accompagnent le deuil.

Instituée au cours des premiers siècles du christianisme pour commémorer les martyrs, la Toussaint est célébrée par les chrétiens catholiques et orthodoxes le 1er novembre. Durant cette journée, ceux-ci rendent hommage à "tous les saints". Les protestants ne vouant aucun culte aux saints, ceux-ci ne célèbrent pas cette fête. 

La Toussaint ne doit pas être confondue avec le Jour des morts, célébrée le lendemain, soit le 2 novembre, consacrée à la commémoration des défunts.
Durant ces deux jours, nombre de fidèles se rendent au cimetière afin de fleurir la tombe de leurs proches décédés et s’y recueillir. 

 

Les saints authentifiés par l'Église catholique

Selon le pape François, "la sainteté est ce qui nous sépare du vulgaire au sens fort du terme : ce qui nous rend grand, ce qui nous grandit sans nous extraire du monde."

Si la sainteté est ce à quoi tous les fidèles catholiques sont appelés à devenir après leur mort, certaines personnes sont authentifiées "saintes" par l'Église catholique à l'issue d'un procès en béatification. Après avoir été déclaré "vénérable", l'individu examiné doit être "béatifié" et avoir pour cela porté à crédit au moins un miracle, et enfin être "canonisé", c'est-à-dire avoir été déclaré comme ""étant auprès de Dieu" par l'Église. 

Près de 900 nouveaux saints depuis l'élection du cardinal argentin en 2013.


Après la mort, la vie éternelle 


Chez les chrétiens comme dans de nombreuses communautés dans le monde, honorer les morts et les "saints" revêt une très grande importance. Pour les fidèles, l'âme d’un défunt quitte son corps pour atteindre le purgatoire, un temps donné pour se purifier avant la rencontre avec Dieu. Sauvée par Dieu, l’âme entre dans la vie éternelle, dans le Royaume des Cieux. 


Durant la Toussaint, les fidèles catholiques célèbrent tout particulièrement la communion des saints. Ce dogme constitue une forme de solidarité entre les défunts et les vivants. Les croyants la confessent chaque fois qu’ils récitent le Credo.


Les rites funéraires


Dans la tradition catholique, une personne très malade ou en fin de vie peut recevoir l’onction des malades, un sacrement délivré pour préparer le fidèle à quitter le monde et rejoindre Dieu. 


Entre la mort et les funérailles a lieu la mise en bière, généralement confiée à des professionnels qui préparent le corps du défunt avant de le placer dans un cercueil. 


Lors de la première nuit qui suit le décès, certains proches souhaitent se rassembler autour du défunt lors d’une veillée mortuaire afin de lui rendre hommage, de partager leur chagrin, et d'entamer un deuil. Ce rite est cependant de moins en moins pratiqué. 


Lors de funérailles, un office funèbre est célébré en présence du défunt, généralement par un prête. Si l’Église catholique a rapidement instauré l’inhumation comme rite funéraire, l'incinération est aujourd’hui aussi tolérée.

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Image par <a href="https://pixabay.com/fr/users/sujo26-8106619/?utm_source=link-attribution&utm_medium=referral&utm_campaign=image&utm_content=7427286">Sujo26</a> de <a href="https://pixabay.com/fr//?utm_source=link-attribution&utm_medium=referral&utm_campaign=image&utm_content=7427286">Pixabay</a>
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