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Pour l'UNAF, la politique familiale est la grande oubliée du gouvernement
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Pour l'UNAF, la politique familiale est la grande oubliée du gouvernement

RCF,  -  Modifié le 9 octobre 2017
La présidente de l'UNAF est en désaccord avec le rapport de la Cour des comptes concernant la fin de l'universalité des allocations familiales.
2017- Marie-Andrée Blanc, présidente de l'UNAF 2017- Marie-Andrée Blanc, présidente de l'UNAF

La famille, grande oubliée du projet de loi finance (PLFSS)? C’est ce qu’affirme Marie-Andrée Banc, présidente de l’UNAF (Union Nationale des Associations familiales) qui regrette que les associations familiales n’aient pas été davantage consultées par le gouvernement.

Des économies mal placées

Publié le 20 septembre 2017, le rapport annuel de la Cour des comptes préconise une modulation des allocations familiales en fonction des revenus, mettant ainsi fin à l’universalité de ce type d’aides. Officiellement, l’un des effets de ce projet est la redistribution des économies faites aux familles à faibles ressources.

L’UNAF remarque surtout une "diminution de 500 millions d’euros pour l’aide familiale". Marie-Andrée Blanc ne se dit "pas franchement d’accord avec ce positionnement. Tout n’a pas été distribué. Dans le PLFSS, les économies ont été faites sur la branche famille."
 

"C’est un détricotage de la politique familiale"

Autre risque relevé par l’UNAF, aucune réforme concernant le statut du congé parental. Avant 2014, il était d'une durée de trois ans, puis est passé à deux ans pour le premier parent, et un an pour le deuxième parent. "A terme, cela risque d’évincer les femmes du monde du travail, affirme Marie-Andrée Blanc. Le gouvernement doit pouvoir assurer la conciliation de la vie familiale et professionnelle."

Problème de communication

L'UNAF qui dit représenter "18 millions de familles sur le territoire", déplore de ne pas être intégrée dans le travail du gouvernement concernant la politique familiale. "Il faut que nous soyons entendus", revendique Marie-Andrée Blanc. Dans la même lancée, la présidente rappelle que si l'annonce des vaccins obligatoires a été si mal reçue de la part des familles, c'est parce qu'elle a été "communiquée de manière insuffisante". "Les familles n'y sont pas opposées, si on leur explique, atteste-t-elle. Le gouvernement devrait communiquer davantage avec nous."

Emission réalisée avec la collaboration de RCF au Puy-en-Velay (43).

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