Brest
Sur le port de Brest, 900 millions d'euros seront investis dans les 40 ans qui viennent, dont 500 millions pour les dix prochaines années ! L'objectif de la Région est de proposer de nouveaux services et d'accélérer sur les transitions.
Une nouvelle grue à forte capacité a fait son arrivée sur le port de Brest, la semaine dernière. Un équipement symbolique alors que des investissements majeurs ont été annoncés la semaine dernière à Brest par la Région, propriétaire du port. Un total de 900 millions d'euros seront investis dans les 40 ans qui viennent, dont 500 millions pour les seules dix prochaines années !
L’objectif est de consolider les activités portuaires traditionnelles (réparation navale, conteneur, matières premières agricoles…) en transformant les équipements. Au-delà, il s’agira de proposer des services nouveaux : un élévateur à bateau de 650 tonnes, une plateforme logistique multimodale moderne, des équipements pour accompagner la transition dans la réparation navale et les énergies… Et puis aussi accélérer encore sur les EMR, les énergies marines renouvelables.
Brest à un atout principal : son foncier portuaire ! Cette réserve d’espaces industriels vient d’un premier investissement de plus de 220 millions d'euros, qui avait été fait par la Région Bretagne il y a quelques années pour créer un nouveau polder sur le port de commerce. C’est maintenant une phase d’équipement industriel qui commence. L’arrivée d’une grue pouvant déplacer jusqu’à 200 tonnes, voire 300 tonnes en travaillant en binôme avec une autre grue, représente une première étape sur le quai EMR.
« On vient donner au quai des EMR les outils qui vont lui permettre de répondre aux clients », explique Christophe Chabert, le président du directoire de la Société Portuaire Brest Bretagne. « Cette grue de très forte capacité vient tripler la capacité de portance du port de Brest et apporte des arguments complémentaires sur un marché, certes concurrentiel, mais qui se développe énormément et pour lequel le fait d'avoir une surface disponible va être extrêmement précieux pour pouvoir suivre le rythme demandé aujourd’hui. »
Christophe Chabert salue le pari, fait il y a une dizaine d'années, de créer une nouvelle surface sur le port. « Ces 40 hectares disponibles nous donnent aujourd'hui une position clé dans les prochaines années, alors que ce marché va s'accélérer ! Il n'y a aujourd'hui que quelque parcs installés en Atlantique et on voit, que ce soit en France, au Pays de Galles, en Irlande, une volonté d’accélérer de façon exponentielle ce développement. Et donc avoir déjà une surface portuaire sera quelque chose d'important pour accueillir ces éoliennes. »
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