À Saint-Étienne, l'association Maison Solidaire face au défi de l'hébergement d'urgence
Une vingtaine de personnes, principalement des jeunes d'Afrique de l'Ouest, demandeurs d'asile ou mineurs isolés, se sont retrouvées sans abri après que l'association, faute de moyens, ait dû cesser de financer leur hébergement en hôtel.
Homme sur un banc Cette situation, loin d'être isolée, met en lumière les difficultés des associations locales et nationales en France. Selon les statistiques de la Fondation Abbé Pierre, le nombre de sans-abris a augmenté de manière significative au cours des dernières années. Une situation sans doute exacerbée par la crise économique et les lacunes des systèmes de soutien social.
Une solution trouvée rapidement
À Saint-Étienne, la Maison Solidaire a agi vite, aidant à établir un campement de fortune dans le parking du Clapier. Malgré le manque de soutien institutionnel initial, une solution temporaire a été trouvée en collaboration avec l'église Saint-Pierre de la Marandinière et l'association Emmaüs.
Les collectifs et associations impliqués dans l'hébergement d'urgence dans la Loire, dont fait partie Maison Solidaire, appellent à une meilleure coordination avec les services de l'État. C’est tout l’enjeux auxquel les associations et les autorités doivent faire face pour répondre aux besoins croissants en matière d'hébergement d'urgence en France.
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