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Affaire Benalla : "un certain nombre de zones d'ombres à éclairer" selon Bruno Retailleau
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Affaire Benalla : "un certain nombre de zones d'ombres à éclairer" selon Bruno Retailleau

Un article rédigé par Florence Gault - RCF,  -  Modifié le 30 juin 2021
L'invité de la rédaction Affaire Benalla : un certain nombre de zones d'ombres à éclairer selon Bruno Retailleau
Bruno Retailleau, le président du groupe Les Républicains au sénat répond aux questions de Florence Gault et fait le point sur les enquêtes en cours dans l'affaire Benalla
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RAPPEL DES FAITS - Alexandre Benalla, collaborateur d’Emmanuel Macron, s’en est pris violemment à un manifestant lors du défilé du premier mai à Paris. Il avait alors été mis à pied par le directeur de cabinet de l’Elysée pendant 15 jours, puis réintégré. Le parquet de Paris a ouvert une enquête et l’IGPN, la police des polices a été saisie. Le ministre de l’intérieur Gérard Colon a été auditionné hier à l’Assemblée Nationale et s’est défendu de tout manquement. Il doit être entendu cet après-midi par le sénat. Bruno Retailleau, le président du groupe Les Républicains au sénat répond aux questions de Florence Gault et fait le point sur ces auditions.

Le ministre a lui-même rappelé l’objectif de son audition en arrivant hier à l’assemblée : faire la lumière sur les événements survenus à l’occasion de la manifestation du premier mai. "Toute sa défense a consisté à dire : ce n’est pas ma faute mais celle des autres. D’autant plus que Gérard Colon avait eu à s’expliquer publiquement lors des séances de question aux actualités jeudi dernier, ils nous avait indiqué qu’il ne savait rien et on a appris depuis qu'il avait été informé dès le 2 mai. Il y a donc un certain nombre de zones d’ombres qu’il va falloir éclairer lorsqu’il sera reçu cet après-midi par la commission d’enquête du sénat."

"Il y a donc un certain nombre de zones d’ombres qu’il va falloir éclairer"

Quelles questions seront évoquées cet après-midi ? " Nous lui demanderons, et je pense que des collègues s’en chargeront, pourquoi y-a-t’il cet écart entre une première déclaration jeudi dernier et une autre déclaration sous serment hier à l’Assemblée Nationale devant la commission d’enquête. Dans cette affaire en réalité, bien sûr il y a un individu violent qui se déguise en policier, pour aller passer à tabac des manifestants. Mais au-delà d’une affaire individuelle, c’est évidemment l’Etat et son fonctionnement qui sont concernés, et c’est ce qui est grave. "

"Il y a la fois un certain nombre d’inexactitudes et aussi un nombre certain de silences, à commencer par ceux du chef de l’Etat."

Nous cache-t-on aujourd’hui quelque chose du côté de l’Elysée ? "Il y a une succession de mensonges, ou alors d’inexactitude. Je parlais de Gérard Collomb, mais parlons aussi de l’Elysée puisque le porte-parole de l’Elysée nous avait indiqué qu’il y avait une mise à pied de 15 jours. Et surtout que Monsieur Benalla avait été écarté des fonctions qui l’amenaient à être dans la sécurité à l’extérieur du palais de l’Elysée. Mais on sait depuis que c’était faux puisqu’il était présent au moment de la panthéonisation de Simone Veil, mi-juillet, et même dans le fameux bus qui transportait les Bleus à la garden party de l’Elysée. Il y a la fois un certain nombre d’inexactitudes et aussi un nombre certain de silences, à commencer par ceux du chef de l’Etat." [...]

 

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Émission L'invité de la rédaction © RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
L'invité de la rédaction

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