La nouvelle a stupéfié, elle est tombée en fin d’après midi hier : Alain Juppé quitte Bordeaux, pour rejoindre le conseil constitutionnel.
« Le Président de l’Assemblée Nationale m’a proposé de me nommer au Conseil Constitutionnel, Je le remercie de cette proposition qui m’honore. Je l’ai acceptée ». C’est ainsi que le maire de Bordeaux a annoncé sa nomination dans un communiqué. Après 23 ans à la tête de Bordeaux, l’ancien premier ministre, 2 fois ministre des affaires étrangères, qui a connu l’inéligibilité pendant un an en 2004, qui fut candidat à la primaire de la droite en vue des présidentielles, se met donc en retrait de la vie politique française pour occuper un poste de grande neutralité. Dans son communiqué, il ajoute avoir décidé depuis longtemps de ne pas se représenter aux élections municipales en 2020, mais qu’il comptait l’annoncer au lendemain des élections européennes.
Côté réactions, elles ont été nombreuses notamment à Bordeaux : "Je respecte le parcours d'un homme qui aura marqué la vie politique nationale et la ville de Bordeaux de son empreinte", réagit le président socialiste du conseil départemental jean luc gleyze. "C’est un homme d’état a commenté le président de la région" Alain Rousset. Pour le parti présidentiel la République en Marche, son référent en Gironde, Aziz Skalli, salue le parcours d’un fervent défenseur de la République.
Reste que la succession du maire de bordeaux n’est pas simple, ce que souligne le conseiller écologiste pierre hurmic : "La majorité municipale est laissée en état de jachère, une première adjointe désavouée, aucun autre profil émergent".
Notons que le maire de Bordeaux donnera les raisons de ce changement lors d’un point presse aujourd’hui en fin de matinée.
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