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André Chassaigne : "Sur la loi sur la fin de vie, j'ai des regrets"

André Chassaigne : "Sur la loi sur la fin de vie, j'ai des regrets"

Un article rédigé par Stéphane Marcelot - RCF Puy de Dôme, le 31 mars 2025 - Modifié le 31 mars 2025
Invité localAndré Chassaigne, clap de fin à l'Assemblée Nationale

Le député communiste du Puy-de-Dôme s'apprête ce lundi 31 mars à clôturer sa mission au Palais-Bourbon. Ethique en politique, ses liens avec le diocèse de Clermont, ses regrets ou encore ses projets pour son village de Saint-Amant-Roche-Savine :  23 ans après avoir été élu pour la première fois au Palais Bourbon, André Chassaigne s'est confié dans un entretien au micro de RCF. 

André Chassaigne dans sa permanence de parlementaire, à Thiers © RCF Puy-de-DômeAndré Chassaigne dans sa permanence de parlementaire, à Thiers © RCF Puy-de-Dôme

« Il faisait partie de ces parlementaires qui donnent un supplément d’âme à notre Assemblée » dit de lui le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola. André Chassaigne, l’emblématique député communiste de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme, fait ses adieux à l’Assemblée nationale en ce dernier jour de mars 2025. A partir de demain, son suppléant Julien Brugerolles volera de ses propres ailes. Une décision inéluctable depuis l’élection récente d’André Chassaigne comme adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine, ce village de 500 habitants dans le Livradois, qu’il a administré durant 27 ans. « A la veille de mes 75 ans, c’est le moment de céder ce siège. C’est quelque chose qui était prêt dans ma tête. C’est aussi une envie de revenir dans mon petit village ». Non sans quelques hésitations à la vue du calendrier parlementaire. Et notamment l’examen des deux propositions de loi sur la fin de vie, soins palliatifs et aide à mourir où il aurait aimé peser :

 

Loi fin de vie : "J'avoue que je suis très embêté"

André Chassaigne s’apprête à refermer une longue saga débutée en juin 2002 avec l’Assemblée Nationale. Lorsqu’il arrive fraîchement élu au Palais-Bourbon, la gauche est à terre, sonnée par le choc du 21 avril et l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Un combat face à l’extrême droite et au Rassemblement National que André Chassaigne a régulièrement mené. Mais de cette lutte, il reconnaît aujourd’hui une stratégie pas toujours bien adaptée. Alors que, lors des dernières élections législatives, 542 voix seulement l'ont séparé au 1er tour de la candidate du RN, Brigitte Carletto.

André Chassaigne face à l'extrême droite

Le désormais ex chef de file des députés communistes fait ses adieux aux bancs de l’Assemblée au moment où la politique se joue aussi beaucoup sur les bancs…judiciaires. Décision, ce lundi-même, au procès des emplois supposés fictif du RN, réquisitions contre Nicolas Sarkozy et son ancien ministre Brice Hortefeux….Un climat qui, pour André Chassaigne, « finit de rabougrir l’image de la politique et du politique. Qui au contraire, devrait être belle » :

André Chassaigne et les affaires politico-judiciaires

Comme élu local ou comme parlementaire, André Chassaigne a aussi tissé, ces dernières années, des liens réguliers avec les écclésiastiques de son territoire. Il y a encore quelques jours, il déjeunait avec le P.Alain Croze, curé de la paroisse Saint-François-Régis en Livradois-Forez. A notre micro, nous lui avons demandé de relever un souvenir marquant :

"Mgr Simon, un grand connaisseur de la politique"

L’église, plus particulièrement celle de St-Amant-Roche-Savine, qui est d’ailleurs dans les cartons du nouvel adjoint au maire. De style gothique, datée du XVe siècle, « il nous faut poursuivre sa restauration que je voudrais enfin achever ». Autre projet d’envergure : « redonner vie à l’ancien collège ».

"Reprendre le chantier de l'église de Saint-Amant-Roche-Savine"
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Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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