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Arbre & Co concourt pour le titre de meilleur scénographe végétal 

Un article rédigé par Noémie Chassin - RCF Pays de l'Ain, le 6 mars 2024 - Modifié le 11 mars 2024
Ainfo MagDeux burgiens en finale du meilleur scénographe végétal à Florevent

Cathy Lapalus et son bras droit Florian Di Pierno vont participer à la finale du concours de meilleur scénographe floral et végétal ce week-end à Bordeaux. 

Cathy Lapalus (à gauche) et Florian Di Pierno (à droite) vont participer à la finale nationale du concours du meilleur scénographe végétal et floralCathy Lapalus (à gauche) et Florian Di Pierno (à droite) vont participer à la finale nationale du concours du meilleur scénographe végétal et floral

 

Ce week-end, Cathy Lapalus, dirigeante de la boutique Arbres & Co, située au Carré Amiot à Bourg-en-Bresse, prendra la route pour Bordeaux avec Florian Di Pierno, gérant de la pépinière avec qui elle travaille. Le concours se déroule à l'occasion du salon Florevent, qui réunit les professionnels de la fleur, du végétal et de la décoration. 

 

Être scénographe c'est quoi ? 

 

Contrairement au fleuriste ou à l’artiste floral, le scénographe végétal s’inspire de toute la diversité du monde des végétaux, et pas seulement des fleurs. Il mêle les contrastes, les volumes, les formes, les couleurs et les textures pour créer des émotions. 

 

Pour Cathy Lapalus, tout le monde peut devenir scénographe à partir du moment où l’on a une créativité et un côté artistique. 

 

 

C'est une invention pour mettre en avant le végétal. Ça peut être une vitrine, une terrasse de bar, un magasin… Tout est lié au végétal donc ça peut être avec de la fleur fraîche, avec de l'artificielle ou avec du stabilisé. C'est plein d'éléments que l'on peut travailler soit en intérieur, soit en extérieur. Et c'est mettre en avant justement une devanture, une porte, une enseigne… Nous on travaille avec le végétal, mais ça peut être avec n'importe quelle matière : le verre, le carton, le métal ... 

 

 

L’intelligence artificielle au coeur du concours 

 

Sur une cinquantaine d’inscrits, ils ne sont que 6 sélectionnés pour la grande finale nationale à Bordeaux. Cette année, ils vont devoir travailler avec l’intelligence artificielle, le thème du concours 2024.

 

 

On va reproduire ce que l'intelligence artificielle nous a créé. On a travaillé en étroite collaboration avec elle. On lui a demandé de nous générer un univers, de nous inventer un monde. Et nous on va essayer de le recréer le plus fidèlement possible avec des matériaux en dur qu’ils soient végétal ou divers.

 

 

Florian Di Pierno explique avoir demandé d'imaginer un univers original et différent de ce qui se voit actuellement dans les vitrines. 

 

 

On voulait faire quelque chose qui marque les esprits, qui attire le regard, avec des couleurs dans les tendances actuelles, avec des formes graphiques et végétales. On voulait quelque chose que l'on puisse identifier comme quelque chose qui n'existe pas encore. Comme nous on est pépiniériste et producteur, on souhaitait que notre création ait un lien avec l'arbre et le faire passer dans un espèce de futur artificiel, de créer quelque chose de complètement innovant et inédit.

 

 

Les finalistes auront 7 heures pour créer leur vitrine devant le public. Ensuite, ils seront jugés sur le style, les couleurs, le respect du thème, la finesse, le détail, les matériaux utilisés, le message et l'évidence de la scénographie. 

 

 

Il faut que ça soit une évidence. C'est-à-dire que lorsque vous arrivez devant si ce qui a été demandé c'est une vitrine, il faut qu'on voit directement au premier coup d'œil que c'est une vitrine. C'est aussi ça l'objectif de la scénographie. A travers notre vitrine, on veut parler de recyclage. On ne veut pas gaspiller des éléments. On veut avoir ce côté écologique. Le but c’est aussi de récupérer des matériaux qui soient naturels et que l’on puisse réutiliser à terme.

 

 

Deuxième participation mais un nouveau défi 

 

Pour Cathy Lapalus et Florian Di Pierno ce n’est pas la première fois qu’ils participent au concours. L’an dernier, c’était Florian qui était sous le feu des projecteurs avec “sa petite main” Cathy pour l’accompagner. Ils avaient dû créer un photobooth. Cette année, le duo a voulu inverser les rôles. Même si à la base, ils ne devaient même pas participer au concours. 

 

 

On a été inspiré par ce thème car on utilise déjà l’IA depuis un bon moment. On l'a déjà utilisé l'année dernière sur le salon. On l'avait déjà intégré dans notre scénographie. A la base, on ne devait pas y aller, mais en fait, on s'est dit que le thème nous parlait et on a commencé a avoir les idées qui fusent. Alors, on s'est dit autant s'inscrire, parce qu'au final les idées sont là et puis si on y va pas on sera déçu.

 

 

Florian Di Pierno accompagnera Cathy sur le salon pour la soutenir jusqu’à la fin. 

 

Le but, c’est que Cathy prenne la grande place et que ça soit moi sa petite main. Il faut qu'elle s'éclate, qu'elle prenne du plaisir, peu importe le résultat final. Moi, je suis là pour soutenir Cathy manuellement et moralement. Je suis vraiment son premier supporter.

 

 

Pour l’unique binôme d'Auvergne Rhône-Alpes, ce concours est une partie de  plaisir même si ça reste un petit défi. 

 

Pour nous, c'est un amusement et un challenge. On veut montrer qu’on est capable de beaucoup de choses avec le végétal, qu'on est pas seulement pépiniériste et producteur. On peut avoir les pieds dans la boue, planter, tailler des arbres, faire des terrasses, mais on sait aussi faire quelque chose de gracieux et de coloré avec du détail et de l'inventivité.

 

Le concours se déroule ce dimanche. le verdict final sera rendu le lendemain à 9h30. En cas de victoire, plusieurs projets devraient être confiés à la pépinière urbaine dans l'année qui suit. Vous pouvez suivre l'aventure de Cathy Lapalus sur Facebook

Ainfo Mag
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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