Alors que le débat sur la fin de vie est relancé en France, qu'en est-il hors des murs de l'hexagone ?
Si en France se pose la question de la légalisation de l'euthanasie, au Burkina Faso, l'enjeu est plutôt le développement des soins palliatifs. Le pays francophone souffre d’un manque de moyens , notamment médicamenteux. Le manque matériel est criant, mais l'approche médicale se veut globale...
C’est le témoignage d’Annette Nikiema, infirmière en chef du service d’oncologie à l’hôpital protestant de Schiphra à Ouagadougou. Elle vient de réaliser cinq semaines de stage dans différents services hospitaliers dont le CHU de Bordeaux, afin d'apprendre à évelopper les soins palliatfis dans son pays.
Annette Nikiema est infirmière en chef de l’hopital protestant de Schiphra à Ouagadougou. Elle vient de réaliser un stage de cinq semaines en France dans différentes structures hospitalières, notamment au CHU de Bordeaux, via l’association Adespa (Association française pour le développement des soins palliatifs en Afrique). Elle a reçue une bourse de l’union internationale de lutte contre le cancer.
L’enjeu ? Développer les soins appliatifs au Burkina
L'enjeu est d’autant plus crucial que les malades du cancer ont peu de moyens pour acheter des médicaments.
Mais une des différences notoires entre les deux pays figure aussi dans l'approche médicale. Au Burkina Faso, la prise en charge du patient englobe la dimension spirituelle… une différence qui permet d’apporter un soulagement au malade.
L’hôpital protestant de Schiphra à Ouagadougou reçoit chaque année 450 nouveaux patients.
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