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Aux Glières, Emmanuel Macron rend hommage à "la jeunesse qui se lève dans la nuit"

Un article rédigé par Victorien Duchet - RCF Haute-Savoie, le 7 avril 2024 - Modifié le 8 avril 2024

Début du pèlerinage mémoriel aux Glières ce dimanche 7 avril pour Emmanuel Macron. Le Chef de l'Etat s'est rendu à la Nécropole Nationale de Morette, sanctuaire où reposent 105 résistants morts pour la France le 26 mars 1944. 

Les 105 tombes où sont inhumés 105 jeunes hommes, morts les armes à la main le 26 mars 1944. ©Victorien Duchet/RCF Haute-SavoieLes 105 tombes où sont inhumés 105 jeunes hommes, morts les armes à la main le 26 mars 1944. ©Victorien Duchet/RCF Haute-Savoie
ECOUTEZ Reportage à la Nécropole Nationale de Morette, à l'occasion de la cérémonie des 80 ans des Combats des Glières

Commémorer pour ne pas oublier ! Ce dimanche 7 avril, le Président de la République a entamé la deuxième étape de son pèlerinage mémoriel, à la Nécropole Nationale de Morette. Sanctuaire "foyer ardent de la résistance" où reposent 105 jeunes résistants, tombés sous le joug des Allemands et de la milice française le 26 mars 44. 80 ans plus tard, l'esprit des Glières, basé sur la fraternité, est mis à l'épreuve. La montée des populismes et le retour de la guerre en Europe étaient dans toutes les têtes.

Tom Morel, un meneur d'hommes 

Dans un discours d'une dizaine de minutes, Emmanuel Macron aura martelé la devise "Vivre Libre Ou Mourir" une dizaine de fois. Comme une allusion à l'invasion russe en Ukraine, et un hommage à l'auteur de ces quatre mots. Le lieutenant Tom Morel, chef du maquis des Glières, qui aura réussi à fédérer derrière lui des hommes que tout semblait opposer. "Ces héros qui ont défendu 9000 hectares de France Libre au creux des cimes", des réfractaires au STO, des chrétiens, des communistes, des espagnols revenus du franquisme. Son petit fils, le colonel Ivan Morel, n'a pas oublié. 

Les Glières, c'est une diversité rassemblée, c'est une jeunesse qui se lève dans la nuit et qui dit non 

Désobéir

Se battre et désobéir face à la barbarie nazie, c'est le programme étudié par ces élèves de CM1-CM2 de l'école de Sallanches. Ces candidats au Concours National de la Résistance ont fait le déplacement, avec leur enseignante, comme 600 enfants, coiffés chacun d'un bonnet bleu, blanc, et rouge. "Il faut parfois désobéir pour être libre". 2 700 personnes accréditées ont apprécié le Chant des Partisans entonné par les écoliers et collégiens haut-savoyards. Des familles, et de jeunes gens, pour qui, venir à Morette un dimanche, relevait d'une nécessité. "Pour la mémoire et notre liberté ! En ce moment, ça va mal, alors il faut être là !" La cérémonie s'est terminée par un bain de foule, que s'est offert le Chef de l'Etat, avant de poursuivre son cycle mémoriel à Izieu.

Les 20 élèves de CM1-CM2 de l'école de Sallanches, vêtus de bleu. ©RCF Haute-Savoie
La devise Vivre Libre ou Mourir, inscrite à l'entrée de la Nécropole Nationale de Morette. ©RCF Haute-Savoie
Les porte-drapeaux étaient de sortie ! ©RCF Haute-Savoie
Devant la stèle de la nécropole. ©RCF Haute-Savoie
Les porte-drapeaux attendent l'arrivée du Président de la République. ©RCF Haute-Savoie
Les 600 enfants composent le drapeau bleu blanc rouge, en tribune, face aux rangées de tombes.©RCF Haute-Savoie
La tribune officielle. Emmanuel Macron au premier rang, entouré de la présidente de l'Assemblée Nationale Yaël Braun-Pivet, et Sébastien Lecornu, ministre des Armées. ©RCF Haute-Savoie
Les dépôts de gerbes par les enfants, devant chacune des tombes. ©RCF Haute-Savoie
Emmanuel Macron s'octroie quelques selfies avec la foule, à la fin de la cérémonie. ©RCF Haute-Savoie
Emmanuel Macron s'octroie quelques selfies avec la foule, à la fin de la cérémonie. ©RCF Haute-Savoie
Emmanuel Macron s'octroie quelques selfies avec la foule, à la fin de la cérémonie. ©RCF Haute-Savoie
Emmanuel Macron s'octroie quelques selfies avec la foule, à la fin de la cérémonie. ©RCF Haute-Savoie
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