Bénédicte Peyrol (LREM): "Emmanuel Macron n'a pas fait d'erreurs"

"Nous avons un groupe parlementaire soudé"

Bénédicte Peyrol, élue LREM, députée de l’Allier, est l’invitée de Stéphanie Gallet. Elle n’a que 27 ans, et s’attaque à des sujets tels que l’évasion fiscale. "Cela demande du travail. Il faut de la patience, du temps, et beaucoup de vigilance par rapport à soi-même. On m’a fait confiance" explique la jeune députée.

Les députés font leur rentrée mercredi 12 septembre. Depuis quelques semaines, la majorité présidentielle a mangé son pain blanc. Affaire Benalla, démission de Nicolas Hulot, conjoncture économique moins bonne que prévue. "Depuis mon élection, un poids d’une responsabilité immense pèse sur mes épaules. Un an après, c’est toujours la même chose. Il y a des difficultés que nous rencontrons. Maintenant, nous avons un groupe soudé, solidaire, qui a démontré sa capacité à sortir par le haut dans l’adversité" ajoute Bénédicte Peyrol.
 

"Les résultats vont venir"

La popularité d’Emmanuel Macron a dégringolé dans les sondages. "Il n’y a pas d’erreurs. Il y a beaucoup d’attentes. Les résultats vont venir. Ils sont déjà présents dans les embauches. Les chiffres du chômage ont légèrement augmenté [Sic]. Les réformes sont nombreuses, il faut les expliquer. J’ai confiance dans le président de la République, dans sa capacité à réformer la France. Nous sommes là pour expliquer, et pour donner des impulsions, parfois des alertes quand elles sont nécessaires. Attendons et travaillons" lance la députée.

Mercredi, les députés LREM vont voter en faveur de Richard Ferrand à la tête de l’Assemblée nationale. Un parlementaire qui a tout de l’ancien monde, et qui traîne quelques casseroles, à la différence des jeunes parlementaires élus à la suite de la victoire d’Emmanuel Macron. "Richard Ferrand n’a pas tout de l’ancien monde. Il a quand même été à la tête de cette équipe qui a mis en place La République en Marche. Au sein du groupe, je me suis personnellement positionné en faveur de Barbara Pompili. Mais je voterai Richard car nous avons eu un débat démocratique au sein du groupe. Richard a été élu, c’est le choix de notre majorité" précise la parlementaire, refusant de commenter une affaire en cours, celle de prise illégale d’intérêt aux Mutuelles de Bretagne, dans laquelle est engluée le futur président de l’Assemblée nationale.