Bordeaux
Les Nouveaux Potagers, nouvelle entreprise bordelaise, veut développer l'agriculture urbaine. Pour ça elle propose d'implanter des bacs à légumes dans les entreprises, les collectivités, les écoles et les Ehpad de la Métropole. Au moins 50% de la production sera livrée à la Banque Alimentaire de Gironde.
Cultiver son potager à la pose café ou déjeuner de son entreprise, c'est l'idée originale des Nouveaux Potagers à Bordeaux. L'entreprise girondine, créée pendant le confinement, propose en effet d'installer des bacs à légumes dans les entreprises, les collectivités et les écoles de la Métropole pour développer l'agriculture urbaine.
Le concept paraît simple : à partir du moment où vous avez une petite surface disponible, les Nouveaux Potagers viennent installer non seulement les bacs et les plantes ainsi qu'un kit avec le matériel nécessaire pour entretenir son petit jardin, soit des tabliers, des gants, des pelles. Ensuite, en échange d'un abonnement annuel, des jardiniers professionnels doivent passer pour donner des conseils et aider à la récolte des légumes.
"Plonger les mains dans la terre, cueillir des légumes et les regarder pousser jour après jour, ça vous apporte un bien être et c'est anti-stress", assure Olivier Mignon, le fondateur des Nouveaux Potagers à Bordeaux. Selon lui, cette activité de jardinage offre aussi du lien social dans le milieu du travail.
Les Nouveaux Potagers peuvent installer leurs bacs à jardinage de différentes tailles dans des entreprises qui ont un parking, des crèches et des écoles qui ont une cour, des facultés ou des espaces de co-working qui ont des toits. Car aucune compétence particulière n'est requise. "Il n'y aura qu'à arroser ses petites plantes qui poussent, les regarder grandir et les récolter et les goûter", promet Olivier Mignon qui se charge ensuite de l'aspect solidaire de la récolte.
Une fois les légumes récoltés dans les entreprises, au moins 50% seront reversés à la Banque Alimentaire de Gironde partenaire de l'opération. Les Nouveaux Potagers viendront "récupérer les cagettes de légumes et les livrer à l'association", explique Olivier Mignon. Une manière selon lui "de végétaliser certains lieux, de favoriser la biodiversité locale et d'aider les personnes les plus précaires en leur livrant des fruits et légumes du coin".
Une initiative solidaire nécessaire pour la Banque Alimentaire puisque les fruits et les légumes constituent un tiers de sa distribution et que la demande a plus que doublé depuis la crise du Covid-19.
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