Interrogé sur les affaires qui secouent la campagne électorale au sujet de François Fillon, Bruno Retailleau estime que "l’on a voulu enfermer François Fillon dans un certain nombre d’affaires desquelles il sortira innocent". Le soutien du candidat LR à l’élection présidentielle met en avant le fait que ce sont avant tous les valeurs traditionnelles qui ont été attaquées à travers l’homme politique.
"Il ne faut pas que les Français se laissent berner. C’est sans doute l’élection la plus importante. Le pays est en train de tomber. Nous sommes au 22ème rang européen concernant le chômage, les taux d’intérêt remontent. La dette explose. Peut se mettre en place un mécanisme d’implosion, ce qui serait très grave" ajoute Bruno Retailleau.
Tous les candidats à l’élection présidentielle conviennent que la France doit se redresser. François Fillon souhaite pour cela "casser un vieux logiciel pratiqué à droite comme à gauche depuis des années pour séduire les électeurs, à savoir toujours plus de dépense publique. La France est championne du monde de la dépense publique, que l’on finance par toujours plus d’impôts et par l’emprunt, au point que la dette n’est plus soutenable".
Pour réduire cette dépense publique, Bruno Retailleau explique que François Fillon souhaite "faire 100 milliards d’euros d’économies pour amener le niveau de dépense publique de 57 % à 50 %. Et même à 50 %, on sera au-dessus de la moyenne européenne. On va faire des économies sur les régimes sociaux, sur les retraites, sur des postes d’emplois publics en économisant 500 000 de ces postes".
Sur le volet sociétal, François Fillon reste opposé à la PMA et à la GPA. "Il est le seul à revendiquer les valeurs de la famille. Il veut redonner le caractère universel des allocations familiales, remonter le quotient familial et surtout sacraliser les droits de l’enfant" explique Bruno Retailleau, qui précise également que le candidat Fillon ne touchera pas à l’IVG, mais rectifiera une disposition du mariage pour tous en réservant l’adoption plénière aux couples de sexes différents.
Sur le plan européen, François Fillon souhaite revoir les modalités de l’espace Schengen afin de répondre à la crise migratoire. "Il en a parlé avec Angela Merkel. Aujourd’hui il faut être capable de protéger nos frontières. Comme le disait Michel Rocard, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde sur notre territoire. Il faut pouvoir maîtriser cette immigration" précise Bruno Retailleau. D’où la renégociation de l’espace Schengen et le vote de quotas migratoires par le Parlement, chaque année.
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