Depuis vendredi, la trêve hivernale n'est plus de mise. Les expulsions locatives peuvent donc reprendre. A Quetigny, commune bourguignone, le collectif citoyen contre les expulsions se mobilise pour soutenir trois familles monoparentales avec des enfants âgés de deux mois à six ans qui risquent de se retrouver à la rue.
Les mamans d’origines de République Démocraitque du Congo ou du Cameroun sont depuis deux ans sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Conséquence, toutes ont perdu leur emploi, et se sont retrouvées à ne plus pouvoir payer leur loyer. A cela s’ajoute le refus de la préfecture de Côte d'Or de reconnaitre la paternité française des enfants.
Ils avaient pourtant jusque là la nationalité française. Hors, comme le rappel le collectif, conformément aux droits de l’enfant signé par la France, c'est l’intérêt de ces derniers doit primer. A noter que la préfecture doit encore prouver ce qu’elle avance. Une situation difficile à vivre pour les mamans, mais aussi et surtout pour les enfants. Sandrine est originaire du Cameroun, elle a du fuir devant la progression de la secte Boko-Haram. Elle témoigne au micro de Christophe Lapostolle de RCF Côte d'Or.
Et le cas de Sandrine n’est pas isolé. 60 familles seraient dans cette situation en Côte d'Or. A noter que la préfecture n’a pas souhaiter s’exprimer, période de réserve électorale oblige.
RCF est une radio associative et professionnelle.
Pour préserver la qualité de ses programmes et son indépendance, RCF compte sur la mobilisation de tous ses auditeurs. Vous aussi participez à son financement !