Les scènes de liesse partout en France l’ont montré : le football fédère et joue sur l’humeur d’un peuple. Comment l’expliquer ? “Le football est le sport le plus populaire, le plus simple. Progressivement via la machine médiatique, chacun projette ses émotions, une certaine familiarité vers l’équipe de France. On a suivi son épopée assez exceptionnelle qui passe par des moments difficiles, des moments d'exultation. C’était le cas lors du match contre l’Argentine. On a vibré comme ça au fil des pérégrination de cette équipe qui était un peu notre équipe. C’était nous-même et jusqu’à cette délivrance finale que représente le titre suprême.”
Comment on explique la joie intense chez ceux même qui ne sont pas fans de foot ? "Je pense que chacun s’identifie à un type de joueur. Et finalement la communion populaire qu’on peut percevoir de façon certainement fugace ou éphémère dans le peuple français, c’est cette communion qui a aussi uni l’équipe de France. C’est à dire que dans l’équipe, ce sont tous des Français qui sont fiers d’être français et qui viennent d’horizons différents.Il y a cette mécanique d’identification qui fait qu’autour de cette équipe il y a un corps collectif social et uni qui se rassemble. Et le corps de la nation, du pays, s’est retrouvé dans cette équipe."
Est-ce que ça va durer ? "C’est éphémère et fugace, et les lendemains de fête il y a toujours un peu de vide. Ensuite ce qui va être intéressant, c’est de raconter l’histoire."
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