DES CHIFFRES ALARMANTS QUI MONTRENT BIEN QUE LE COMBAT N'EST PAS ENCORE GAGNE
Selon une étude de l'UNESCO et de Plan international, chaque jour ce sont près de 33.000 jeunes adolescentes qui sont mariées de force, entraînant de fait un arrêt de scolarité. Cette même étude mettant en évidence que 50% des enfants nés d'une mère illettrée ont une espérance de vie inférieure à 5 ans. Pour lutter contre ce fléau, il existe différents programmes, comme le centre d'insertion de la Providence créé en 2003 à Bouaké en Côte d'Ivoire par les sœurs de la congrégation de la Providence et qui accueille aujourd’hui 186 jeunes filles, dont 72 sont en apprentissages.
« LA PROVIDENCE » : UN PARCOURS SOCIÉTAL ET ÉCONOMIQUE
L’originalité du centre de « La Providence » est de proposer un parcours en trois temps. Pour commencer les jeunes filles admises reçoivent sur une période de 6 mois à deux ans des formations de bases : alphabétisation, activités manuelles et sportives, cuisine, ménage, avec pour objectif de leur faire prendre conscience de leur dignité de Femme.
À l'issue de cette première étape, elles effectuent un stage d'orientation de trois mois pour choisir l'une des trois formations proposées ; tresse, coiffure ou couture, un choix qui les conduit à quatre années d'apprentissage dans des centres partenaires. Et à l'issue de ces quatre années, elles reçoivent le matériel nécessaire au lancement de leur activité.
Mais ce qu’il faut noter aussi c’est qu’au-delà de venir répondre aux objectifs 4 et 5 ; permettre à des femmes de développer leur activité est un formidable levier pour le développement économique des pays en voie de développement puisque chaque femme éduquée et formée à un métier vient augmenter le PIB du pays, qui jusque là ne reposait que sur 50% de la population à savoir le travail des hommes.
Donc mon petit conseil du jour, c’est bien évidemment d’apporter notre aide aux associations qui œuvrent à tracer un chemin d'avenir pour ces jeunes filles, sans oublier les autres enfants privés d'éducation. Mais aussi de partager cette chronique pour faire savoir les enjeux et faire connaître l'existence de tels lieux, car je vous le rappelle à tous on peut tout.