Entretien en cette rentrée avec l’archevêque du diocèse de Clermont
L’actualité en Afghanistan a fait ressurgir le débat sur l’accueil, dans les pays occidentaux. « La migration est un grand défi pour les responsables économiques et politiques de notre monde », pointait Mgr François Kalist dans un édito publié au cours de l’été sur le site web du diocèse. L’archevêque souhaite donner une nouvelle impulsion à la pastorale des migrants. Objectif : « renverser les préjugés », en invitant les fidèles aux partages de compétences, en favorisant le fonctionnement en réseau. Pour Mgr Kalist, « il y a encore beaucoup à faire pour diffuser une information objective (...), changer les cœurs alors que le sujet est très sensible et vite récupéré à des fins politiques, comme on l’a encore constaté lors de la dernière campagne électorale » Mgr Kalist explique sa démarche au micro de RCF :
Situation en Afghanistan : "Il est normal d'aider ceux qui en ont besoin"
270 personnes évacuées d’Afghanistan sont accueillis en Auvergne-Rhône-Alpes : en Isère, dans le Rhône ainsi que dans le Puy-de-Dôme. Ceux qui souhaitent s'installer en France seront accompagnés dans leur demande d’asile. Pour Mgr François Kalist, la France doit protéger les populations les plus vulnérables face à la prise de pouvoir des Talibans : « Dans une situation d’urgence comme celle-ci, il est normal et nécessaire d’aider ceux qui en ont besoin, qui plus est dans une logique évangélique…cela me semble incontournable » réagit-il.
Actuellement sur la ville de Clermont-Ferrand, la cinquantaine d’Afghans est prise en charge par l'association CeCler. Après dix jours passées à l'isolement, les familles (24 adultes et 2 enfants) vont engager les premières démarches administratives.
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