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Découverte d'un premier cas de fièvre catarrhale sur un cerf en Haute-Loire

Un article rédigé par Stéphane LONGIN - RCF Haute-Loire, le 11 octobre 2024 - Modifié le 11 octobre 2024

A l'occasion de la réunion hebdomadaire de la cellule préfectorale de suivi des épidémies agricoles qui s'est tenue ce vendredi 11 octobre, les autorités ont annoncé qu'un Cerf avait été infecté par la FCO. Une contamination de la faune sauvage qui inquiète mais qui n'a rien d'exceptionnelle.

Un premier cas de fièvre catarrhale sur un cerf en Haute-LoireUn premier cas de fièvre catarrhale sur un cerf en Haute-Loire

En Haute-Loire, un premier cas de fièvre catarrhale ovine (FCO 8) a été détecté sur un cerf, marquant une nouvelle étape dans la propagation de cette maladie. Jusqu'ici, l'épidémie de FCO, qui touche principalement les ruminants domestiques, affectait surtout les troupeaux d'agriculteurs de la région depuis le début de l'été 2024. Les autorités ont d'ailleurs recensé 907 foyers dans les élevages ovins et bovins de la Haute-Loire avec près de 8000 brebis décédées sur les 100 000 que compte le département.

La découverte de ce cas chez un animal sauvage souligne les risques de diffusion de la maladie au-delà des exploitations agricoles. Mais cela n'a rien d'exceptionnel comme a pu le mettre en évidence l'ANSES dans une étude publiée en 2011. On y apprend que lors de l'épidémie de 2008/2009 plusieurs centaines de cas de cerfs et bouquetins infectés ont été en France. Les autorités sanitaires locales restent en alerte pour limiter l'impact de cette épidémie sur la faune et les élevages. 

Pour Véronique Roux, présidente de la fédération départementale ovine de Haute-Loire, la vaccination reste toujours le moyen le plus efficace pour lutter contre la propagation du virus surtout que les conditions météo ne sont pas favorables à un recul de l'épidémie "le temps reste propice à la prolifération des moucherons qui sont à l'origine de la FCO, il faut donc inscrire la lutte et la prévention sur la durée".

Sur le volet économique, la responsable de la FDO réclame plus d'aide avec un accompagnement à hauteur de "300 à 350 euros par brebis perdues" et des compléments "pour les pertes indirectes comme les agneaux que les brebis ne pourront pas avoir".  

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