La métropole orléanaise avec l'aide de Keolis et le soutien de la Commission Européenne envoie huit bus sortis du réseau TAO. Ils aideront les transports de scolaire là-bas.
Huit bus du réseau TAO destinés à la case qui partent en Ukraine. C'est la belle histoire entre solidarité et recyclage écologique. Depuis toujours la métropole doit régulièrement renouveler sa flotte de véhicules. "Depuis quelques années avec la transition écologique ça va entre 10 et 20 bus" précise Romain Roy, le vice-président en charge des transports et des déplacements. Certains de ces bus sont rachetés sur le marché de l'occasion, d'autres utilisé pour du stock de pièce et les derniers finissent à la caisse. "On réfléchit depuis plusieurs mois à comment leur donner une seconde vie" rajoute l'élu.
C'est là que la Commission européenne intervient, suite à un appel à projet, elle apporte son soutien à ce don de la métropole orléanaise à l'Ukraine. Ce don avec autant de véhicules, c'est une première en France. La commission prend en charge le transport, de France en Ukraine, que ce soit les camions ou les chauffeurs.
Ces bus étaient donc destinés à la casse. Affichant tous en moyenne un million de kilomètres sur le compteur, ils ne pouvaient plus circuler sur le réseau orléanais. "Tous ont passé un contrôle technique" détaille Antoine Lequeux directeur de Keolis Orléans. C'est son entreprise qui s'est chargée de cette partie. Avec forcément pour des véhicules qui partent sur une zone de conflit : "une attention particulière sur les suspensions, les pneus et le moteur, quelques pièces ont même étaient changés en prévention" rajoute-t-il.
Ces bus une fois en Ukraine n'iront pas au front mais serviront pour les civils et notamment les élèves pour du transport scolaire. "Ils remplaceront les véhicules partis au front ou détruits" complète Romain Roy. Il conclut : "c'est une fierté de soutenir ces civils sans juste leur dire bon courage".
Cinq de ces huit bus de 10 à 12 tonnes sont partis ce mercredi 5 avril après-midi et les trois autres suivront dans la nuit de mercredi à jeudi. Pour des raisons de sécurité leur lieu d'arrivée en Ukraine ne nous a pas été transmis.
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