Quatre policiers municipaux de Nice ont reçu leur diplôme de télépilote ce mercredi 2 février. Pourtant le Conseil constitutionnel a censuré leur utilisation par la police municipale. Malgré cette décision, la mairie a bien l'intention de les utiliser.
C'est la deuxième fois que le Conseil constitutionnel refuse l'usage de drone par la police municipale. La première fois, les Sages avaient souligné l'importance du rôle du préfet, avant de relever le droit au respect de la vie privée, en janvier dernier.
Ces policiers municipaux, formés à leur utilisation, ne pourront donc pas exploiter ces drones dans le cadre de leurs missions. Ils pourront en revanche les utiliser pour la métropole. Topographie, cartographie, les drones seront donc pilotés par ces agents pour la mairie, à condition qu'ils ne portent pas leur uniforme.
Pour le moment, seuls quatre agents niçois ont été formé à l'utilisation de ces drones. Mais la mairie envisage de l'étendre à d'autres agents de la collectivité. Après avoir suivi une formation théorique et passé un examen, ils ont été formé à la pratique. Une formation dirigée par la société PatrolAir, située à Aix-en-Provence.
Bien qu'ils ne puissent pas encore utiliser les drones en tant que policiers, ces agents les utiliseront pour un usage sécuritaire et préventif. "Je regrette la décision du Conseil constitutionnel. En attendant, nos drones voleront pour pouvoir gérer les risques, notamment dans le cadre de notre agence environnementale métropolitaine, en matière de sécurité et de risques sanitaires", déclare Anthony Borré, premier adjoint au maire.
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