Emotion sur les réseaux sociaux. Sans prévenir, la fontaine du palais de justice de Nice a été détruite ce mardi 19 janvier. Une destruction en catimini qui a pour conséquence l'appel à un rassemblement de protestation samedi à 14h.
La mairie dans un communiqué explique que la place du palais de justice est "malheureusement occupée par de nombreux véhicules ventouses (principalement des deux roues) stationnés de manière aléatoire et illicite sur la place" Ils dérangeraient les piétons et les commerçants. Des tensions sont évoquées mais aussi "un mobilier urbain vieillissant et une fontaine défectueuse"
"C’est un crime que les Niçois ne peuvent pas laisser passer"
Les réactions spontanées sont nombreuses ce soir: "C’est un crime que les Niçois ne peuvent pas laisser passer" peut-on lire sur le compte Facebook de Guillaume Aral, ancien élu RN. Sur l'événement qui appelle au rassemblement ce samedi à 14h on peut lire "Non à la politique du fait accompli, non à la destruction du patrimoine sans concertation préalable, non au remplacement de fontaines par des œuvres en ferraille, oui aux fontaines et aux vrais arbres".
La Métropole Nice Côte d’Azur et les associations du quartier se sont donc concertées sur d’un projet de requalification de la place visant "à l’embellir, lui rendre sa tranquillité et recréer un lieu de vie et de rencontres."
Création de places de stationnement pour les motos le long de la rue de la préfecture.
Le projet prévoit donc l’installation d’une œuvre de l’artiste Laurent Bosio, mécénée par les commerçants, en lieu et place de la fontaine mais aussi l’installation de bancs autour de l’œuvre.
La création d’une cinquantaine de places de stationnement deux roues à l’entrée du Vieux-Nice, le long de la rue de la préfecture et la réorganisation de la circulation et des livraisons dans le secteur sont aussi au programme.
Du côté des élus écologistes de Nice, on déplore que la fontaine "n'ait pas été suffisamment entretenue". Par ailleurs, le groupe d'opposition s'interroge sur la volonté d'installer "un faux arbre". Le groupe d'élus demande donc "a ce qu'un réel arbre soit planté".
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